Black hole sun (Pv. Li Mei)

Les jours passaient et jamais un ciel aussi bleu avait eu l'air plus gris qu'en ce moment. Comme à son habitude, Johnny marchait, seul, la seule chose qui l'accompaganit était son ombre, et même là elle semblait aussi distante que tout ces gens qui le dévisageait avec haine et mépris. Depuis quelques temps, tout paraissait noir pour le vocaliste punk à en devenir, le peu d'amis qu'il avait était tous partis du pensionnat qui le retenait toujours malgré lui. Ce qui le rendait encore une fois, seule au monde. Il marchait sans but réelle comme à son habitude en ville, laissant ses pas le guider. Sa petite promenade l'amena au port. En regardant l'eau, la pensée d'aller se noyer avait l'air tout d'un coup relativement attirante. Mais il chassa tout ça de sa tête, la noyade était la pire façon de mourrir, alors il ira se tirer une balle plus tard, mettre fin à cette vie de merde. une amitier durable était un rêve pour lui, et trouver son grand amour était encore plus une fiction. Il s'assis donc sur le bord du quai, regardant au loin, se laissant bercer par le son des vagues qui frappait mollelement la coque de bâteau amarer, et le chant des goelands. Il fut tirer de sa rêverie par une vieille dame qui le frappa en le traitant de voyoux et qui repartis ensuite. Un vrai punching-bag pour la population aparement. C'était probablement la seule chose dans laquelle il était bon: se laisser battre. Il reporta donc son attention sur le large, et sur le soleil qui se couchait au loin, la teinture de son masque lui donnait une teinte légerement noir, ironiquement, ça décrivait bien sa situation. Dérivant dans un grand trou noir, attendant d'en sortir pour voir la lumière ou alors arriver au fond et cèsser d'exister, chose qui rendrait service à l'humanité.

Li Mei arpentait les rues, vêtue de sa petite robe turquoise. Une jaquette blanche en peluche la protégeait de la fraîcheur environnente et la grosse capuche masquait ses oreilles. Dans les rues, on ne faisait pas attention à elle en tant qu'elfe et c'est ce qui comptait.
Li marchait d'un pas qui n'était pas très assuré. Elle n'avait pas dormi de la nuit, car elle avait bien trop peur de refaire cet horrible cauchemard.
Son corps étaient fatigué, car elle n'avait rien avaler depuis un moment déjà. Li Mei faisait partie de ces filles que l'on dit anorexique. Bien que cela ne se voyait pas forcément sur elle, elle, elle le ressentait, de par la fatigue immense qui la gagnait peu à peu.

Ne sachant trop ou aller, Li Mei prit la direction du port. Peut-être qu'une fois près de l'élément reposant qu'était l'eau, elle allait pouvoir se reposer un peu. Si ses jembes décidaient de la porter jusque la bas.

les esprits avaient beau lui dire de manger, de dormir, elle ne pouvait le faire. Son ventre, son être refusait toute forme de nourriture.

Une fois au port, elle s'avança vers le pontont. Il y avait déjà quelqu'un, mais elle ne le remarqua pas tout de suite. Se penchant un peu, essayant de plonger son regarda dans l'étendue marine, elle perdit l'équilibre, ses jambes ne la portant plus. Elle tomba alors dans l'eau. Une fois immergée, ses souvenirs essayaient d'affluer...Allait elle rejoindre l'endroit ou tout les souvenirs se recoupent ?

Cela devait faire au moins 2 heures que Johnny était perdu dans ses pensés. Completement plonger dans ses pensés, le psychokynétiste sursauta lorqu'une jeune femme qu'il n'avait pas remarquer sauta à l'eau devant lui. Drôle de place et de temps pour aller faire baignade... Bah c'est choix. Mais au bout d'une trantaine de seconde il remarqua que la jeune femme ne remontait toujours pas, ne sachant pas trop quoi faire il fut la premiere chose qu'il lui vena à l'esprit, il jeta son masque sur le bord et se jeta à l'eau. C'est après un autre trente secondes qu'il la remonta sur la berge. Il paniqua lorsqu'il constata que la jeune inconnue avait cèsser de respirer, pas étonnant puisque son temps de réaction minable l'avait laisser submerger pendant un bon bout de temps. Alors il fit la chose la plus naturel qu'il croyait pouvoir faire: il lui fit le bouche à bouche. Pour une raison qu'il ne saurais expliquer, Johnny pleurait, il ne savait pas pourquoi mais il était incapable de cesser de faire couler le flot qui lui coulait des yeux, pour une raison qu'il ne pouvait pas plus expliquer il ne pouvait pas se résigner à la laisser mourrir. Malgré l'état de détresse des deux jeunes gens, personnes dans les environs avait l'air de vouloir leurs porter leurs aide. Avec l'énergie du désespoir, Johnny mit une fois de plus ses lèvres sur les siennes. Faite qu'elle se réveille par pitier!

Alors que Li Mei était entrain de perdre pieds avec la vie, elle fut sortie de sa sorte de transe, comme un long cauchemard, par des pleures et des baisers. Ouvrant gentiment les yeux, elle se mit à tousser violemment, son être, corps d'une minceur maladive, prit de spasme. Chaque fois qu'elle toussait, un peu d'eau sortait d'entre ses lèvres fines. Et chaque fosi que cette eau poisseuse sortait d'entre ses lèvres, la jeune femme gémissait de douleur. Chaque partie de son corps étaient douloureux. Aucun de ses muscles ne semblaient vouloir fonctionner.

Une fois la tâche blanche qui floutait sa vue dissipée, elle vit le visage d'un jeune homme penché sur elle. Un ange ?
Levant la main elle effleura la joue de l'inconnu, un sourire aux lèvres.
Faiblement, la voix comme tremblante, elle demanda.

-Suis-je morte ? Pourtant...j'ai mal...

Li Mei essaya alors de se redresser, mais ce mouvement lui arracha un petit cri. Elle selaissa retomber, son crâne heurtant violemment le sol. Mais cette nouvelle douleur, elle ne la sentit pas, car elle avait bien trop mal partout ailleurs.
Li Mei respirait en accéléré, son coeur s'emballait, malgré le fait qu'elle, elle restait calme.

-Mais si je ne suis pas morte...je vous en prie...laissez moi partir...

Li Mei laissa les larmes brouillés sa vues. Elle était si proche du but...Si elle savait qu'elle n'était pas morte, c'est simplement parce que les esprits ne ressentent pas les douleurs...

La laisser partir? Autant mourrir. Ses larmes disparus asser rapidement en la voyant se réveiller. En l'entendant parler elle était du même genre que lui, surtout pour en venir à ça. Il plaça une main sur la joue de la jeune fille. Il fit signe à tout ceux aux alentours de dégagés et ramassa son masque pour le remettre sur son visage. Il plaça la tête de l'elfe sur ses genoux, au fond de lui il savait que c'était la bonne chose à faire et qu'il ne devrais jamais la laisser partir, son intuition ne l'ayant jamais tromper il savait qu'il devait agir anisi.

Non vous n'êtes pas morte, et non je vais pas vous laisser partir. Je peux savoir pourquoi vous avez essayer de vous tuer? Surtout je veux savoir pourquoi vous parlez comme ça à un mec qui vient de vous sauvez la vie.

Johnny parlais sechement, mais c'était plutôt un air qu'il se donnait, et ça paraissait, dans son timbre de voix on voyait très bien qu'il venait de pleurer comme une madelaine.

Li Mei n'en pouvait plus de lutter. C'est pourquoi elle voulait partir. Pourquoi vivre dans un monde ou apparemment, personne ne la comprenait ?
Relevant le haut de son corps avec peine, elle s'appuya sur ses avants bras. Remis sa robe en place.

-Mais je n'en peux plus.

Li Mei parlait d'une voix las. Tellement las et cassée par des larmes qui ne cessaient de couler le long de ses joues. Si cela continuait comme ça, elle risquait de se dessécher...déjà que son corps était vide de tout...

-Pourquoi personne ne veut me laisser...

Li Mei ne pleurait pas, n'avait même pas de tristesse dans sa voix. Juste quelque chose qui paraissait être de la détresse.
Quand elle se mit assise, elle laissa tomber le haut de son corps contre l'humain qui venait de la sauver, restant appuyée contre lui. La chaleur du corps de l'être humain était assez apaisant.
Li Mei ferma les yeux en répétant :

-Pourquoi...pourquoi...pourqoi

Johnny en était à présent certain, elle vivait les mêmes problèmes que lui. L'impression d'être seul dans un monde aussi vaste, ignorer et même rejeter par ses semblables, destiné à vivre une vie de moins que rien et à mourir comme on a vécu: seul. C'était le pire sentiment de solitude pour Johnny, on ne pouvait vivre dans de pareil condition. C'est pour cela que le télépathe enlaça la jeune elfe lorsqu'elle s'appuya contre lui. Maintenant qu'il avait trouvé quelqu'un comme lui il se sentait beaucoup moins seul en ce monde. Le simple fait d'être collé avec cette fille réchauffait son être au grand complet. Il n'était pas doué avec les mots... mais il voulait au moins essayer de faire une différence.

Si ont te laisse pas partir c'est peut-être parce qu'il y a encore des choses pour toi à vivre dans ce monde de merde. Je sais ce que tu ressens, et pour être franc, j'allais m'y jeter si tu serais pas arriver. On est rejeté pour être différent, même par nos siens. Mais malgré tout il reste du bon à vivre dans ce monde.

(post court désoler é_è)