L'arrivée d'une âme blessée.

Invité

Arrivée. Je me dépêchai de sortir de l'aéroport et ce ne fut pas quelque chose de compliqué puisque je n'avais aucun bagage. En m'enfuyant je n'avais que l'argent que m'avait donné le scientifique et rien d'autre. Je pu récupérer les vêtements dans lesquels j'étais venue dans le laboratoire, c'est-à-dire un jean, un débardeur à rayures blanche et beige et des bottes en cuir. A cause du débardeur, on pouvait voir mes veines, toujours aussi blanches... encore heureux que ma cicatrice fut cachée par mes cheveux. Bref, je me dirigeai vers la sortie et j’appelai un taxi. Je regardai bien autour de moi pour vérifier que je n'étais pas suivie. Je m'installai rapidement dans le véhicule et dis au chauffeur de m'emmener au pensionnat Kageshiro.

-Tout d'suite mam'zelle ! Mais z'êtes sûre que vous aurez de quoi m'payer ? Parce que ça fait un sacré bout d'chemin !

Évidemment, j'avais largement de quoi le payer. Alors je lui répondis :

-C'est bon. Je vous paierai.

Je ne pouvais pas le lui prouver en sortant les vingt-mille dollars que m'avait donné le scientifique. Je ne pouvais pas prendre le risque de me faire dépouiller... Bien que maintenant, avec ma force...
Je le fixai et il ne posa pas d'autres questions d'argent. Étrange.
Nous nous mîmes alors en route vers le pensionnat. Ce matin-là, il pleuvait un petit peu et le paysage n'avait rien d'attrayant, mais maintenant que le soleil se montrait, le paysage changeait. Des champs, la ville, l'autoroute... Tout ce que je voyais ici était différent des paysages de mon pays. Ce pays que j'allai devoir oublier. Maintenant, ce sera ici ma maison. Au bout de quelques heures de route, je m'endormis et me réveillai en sursaut. Il ne fallait surtout pas que je baisse ma garde. Au moment où je repris conscience, je m’aperçus que la voiture était à l'arrêt et que j'étais arrivée devant le pensionnat. Le chauffeur se retourna pour me faire face :

-Bien dormi ? T'es arrivée ma poule ! Ça fera quatre-cent dollars. Je t'avais prévenue que ça allait être cher !

Sans faire attention à ses commentaires, je lui donnai l'argent qu'il m'avait demandé et sortis du véhicule.

-Bonne chance ma belle !

Et le voilà partit. Bon débarras. Trop bruyant pour moi.
J'avançais calmement vers le grand bâtiment. Il paraît qu'ici, il y a plein de gens qui ont des « capacités » surnaturelles... Je n'y connaissais rien. Avant l'expérience, je pensais que tout cela appartenait au domaine de la science-fiction. Je me trompais.
Arrivée devant la grande porte d'entrée du pensionnat, je saisis la poignée et me rendis compte que j'avais encore mes bandages qui cachaient les coupures que je m'étais faites aux mains. Il faudra que j'essaie de ne pas trop les montrer...
Je me glissais discrètement à l'intérieur du bâtiment et me retrouvai dans le hall d'entrée. Pas un chat. C'était pourtant le milieu de l’après-midi... Tout le monde devait être en cours. Je m'avançai un petit peu en regardant tout autour de moi. Soudain, je sentis une présence derrière moi et fis volte face...

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Aujourd'hui Accelerator n'étais pas dans sa chambre pour une fois mais il ce promenais non loin d'un parc, parfois ça faisais du bien de sortir un peu juste histoire de pendre l'air, étrangement personne n'avais tenté de l'attaquer...enfin tant mieux cela devais surement être une bonne journée pour notre surveillant, c'était ce qu'il était en train de ce dire dans ses pensée, il n'avais pas vérifier si une nouvel personne devais arrivé au pensionnat et de toute manière il s'en fichais un peu après tout ce n'était pas le seul surveillant de ce pensionnat et il avais bien le droit à quelque petite pause lui aussi. Il regarda les gosses jouais paisiblement, il avais l'air tous tellement innocent, il devais surement être pareil quand il étais lui aussi plus jeune enfin de toute façon il s'en foutais aussi de ça l'heure n'étais pas à la nostalgie, il parti en ville pour s'acheter un pack de boisson parce qu'il avais pas mal soif pour ensuite rentré au pensionnat. Manque de bol il croisa finalement un type qui tenais une barre de fer à sa main droite, un espèce de chauve avec des lunettes de soleil et un costume en noir...Sérieusement Accelerator ce retenais d'éclaté de rire devant un tel accoutrement, il semblais tellement pathétique qu'il ce serais presque cru devant un clown pendant quelque instant, il décida donc de l'ignoré comme à son habitude mais le type gueulé des choses tellement idiote que ça devenais compliqué.

-Ah mais putain il peut pas ce la fermé celui la...

Finalement Accelerator décida d'usé son pouvoir pour tout simplement ignoré tout son pouvant lui parvenir, ce qui était assez pratique...Mais bon le type n'avais pas l'air de vouloir le lâché, enfin d'après ce qu'il avais compris ce fameux personnage voulais ce vengé de lui pour avoir blessé un ami à lui sauf que cette ami en question c'était blessé tout seul en voulant attaquer notre surveillant, le type tenta donc de frapper Accelerator avec sa barre de fer en pleine tête, le coup qu'il avais porté semblais avoir touché sa cible pourtant non Accelerator ce tenais toujours debout sans que son sang ne coule, par contre le type semblais avoir la main fracturé, Accelerator continua donc de l'ignoré et ce dirigeais vers le pensionnat.

Il aperçu une fille qui venais tout juste d'arrivé, surement une pensionnaire que venais de s'inscrire sans qu'on le prévienne, il soupira quelque seconde avant de s'approcher d'elle par derrière.

-YOP !!!

Il cria assez fort pour qu'elle le remarque, la jeune fille ne devais s'attendre à ce que quelqu'un la surprenne comme ça.

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-YOP !!!

Je me retournai pour faire face à mon interlocuteur. Il m'avait fait sursauter... Un tel calme brisé par le salut quelque peu bruyant d'un jeune homme aux cheveux... blancs. Première curiosité. Au travers de mes mèches de cheveux blonds, je plongeais mon regard dans le sien et remarquai aussitôt qu'il avait les yeux rouges sang. D'où venait donc cet individu ? Avaient-ils tous une apparence aussi étrange ici ? C'était la première fois que je voyais quelqu'un comme ça. Méfiance. Si ça se trouve, il n'était même pas d'ici. Comment pourrais-je le savoir ?
Me rappelant encore de cacher mes mains et mes poignets à cause des bandages et de mes veines blanches, je mis soudainement mes bras dans mon dos. Réaction plutôt bizarre de ma part. J’espérai qu'il ne l'avait pas remarqué.
Comment faire pour savoir s'il faisait parti de l'établissement... ? En me présentant d'abord, peut-être ? Je dis donc d'un air calme :

-Bonjour. Mon nom est Nina.

Je ne lui tendis pas la main, pour ne pas montrer mes blessures et mes veines, évidemment. Je ne savais pas trop quoi lui dire. Une douleur pointue me vint tout d'un coup dans la nuque. Ma cicatrice me faisait horriblement souffrir et je commençais à avoir un petit coup de chaleur. Ma fuite du laboratoire, le voyage en avion et en voiture m'avaient épuisée. Je commençais à pâlir mais j'essayai quand même de faire en sorte que cela ne se voit pas trop et pour qu'il porte son attention sur quelque chose d'autre, je déclairai :

-Tu es d'ici ? Je viens seulement d'arriver... Tu t'appelles comment ?

Invité

Accelerator avais réussi à surprendre la jeune fille et fut assez satisfais, même si c'était des truc de gamin il aimé faire ce genre de chose, ça ne le dérangeais absolument pas il tenta d'observait la jeune fille qui l'avais tout d'abord elle même regardé de haut en bas mais elle avais pas l'air très à l'aise devant lui, elle tenta tout d'abord de caché ses bras comme si elle semblais gêné pourtant il n'y avais absolument aucune raison de l'être, elle lui déclina ensuite son identité...Nina ok pourquoi pas, le surveillant n'était pas du genre à ce moqué des prénoms d'autre personne d'autant plus que cela lui semblais presque inutile de donné son prénom vu qu'il n'allais surement plus lui reparlé de sitôt, il l'oubliera très certainement...Faut dire que ce souvenir de tout les prénom des personne au sein du pensionnat est un peu compliqué mais ça va il ce débrouille quand même. Par respect parce que oui Accelerator peut en avoir, il déclina à son tour son identité.

-Appelle moi simplement Accelerator, je suis surveillant au sein du pensionnat.

Accelerator avais remarqué que la jeune fille ne semblais pas à l'aise...Peut-être que ça présence lui étais indésirable, mais il oublia vite cette théorie car si elle l'avais vraiment voulu elle l'aurais tout simplement ignoré, il avais aussi remarqué que la jeune fille semblais pâle comme un linge mais il n'en étais pas sur alors il approcha sa main de son visage pour le lui montrer de force et effectivement il avais raison, la jeune fille ne semblais pas du tout allais bien. Il soupira un coup pour savoir ce qu'il pourrais faire pour l'aider, mais il étais pas infirmier ou je ne sais quel connerie donc il ne pouvais pas la soigné...Enfin si il y avais un moyen mais c'était à double tranchant. Il décida donc qu'il s'arrêterait dès que ça deviendrais dangereux, en faite il voulais tout simplement utiliser la magie, car oui la magie existe dans le monde ou il vivais, enfin seulement pour les êtres humains normal et lui n'en étais pas réellement un...Accelerator étais un Esper, un humain au pouvoirs psychique, la magie et les pouvoirs de ce genre n'allais pas ensemble tout simplement ce qui provoqué des blessure au corps de l'utilisateur. Il commença donc à récité un chant et dès les première parole qu'il prononcé son corps semblais déjà subir le contrecoup, il s'arrêta rapidement puisque c'était juste pour la soigner pendant quelque temps mais pas suffisamment pour qu'elle sois complétement guéri, il allais pas non plus ce tuer pour une inconnu, c'était déjà un exploit qu'il aide quelqu'un alors fallait pas trop non plus lui en demandé, d'ailleurs il ne dis rien à cette Nina, il était pas du genre à ce vanter d'avoir aidé quelqu'un, peut-être qu'elle le remarquerais toute seule.

Invité

-Appelle moi simplement Accelerator, je suis surveillant au sein du pensionnat.

Hm. Un surveillant ? Il a pourtant l'air d'avoir le même âge que moi... Peu importe. Au final ça ne changerait rien à ma condition. Je commençais à me sentir vraiment mal et regardai ailleurs pour ne pas croiser son regard. Soudainement, il approcha sa main de mon visage et avant même que je ne puisse reculer, il prit mon menton et me regarda.

-Bas les pattes !

Mais je le dis trop faiblement pour qu'il m'entende et de toute façon, il me lâcha deux secondes après. Qu'est ce que c'était que ces manières ? Je reculai d'un pas en le regardant l'air énervé. Je ne savais pas trop comment réagir dans une situation aussi étrange... Je lui tournai le dos et commençai à m'éloigner pendant qu'il ne regardait pas. Il avait soudainement l'air ailleurs et j'allai donc en profiter pour m'éclipser. Bon, par où était l'accueil... Je n'avais qu'une envie, c'était de me reposer... prendre une douche... Et vérifier que ma cicatrice ne se soit pas rouverte. Elle me faisait tellement mal que j'avais l'impression d'avoir la chair à vif. J'étais maintenant presque sortie du hall, et curieusement, je me senti un peu mieux. C'était peut-être l'effet de me débarrasser d'un type bizarre... Je cessai de transpirer et je pouvais sentir que les couleurs revenaient sur mon visage. Seule la douleur dans ma nuque me faisait toujours autant souffrir.
Sans vraiment savoir pourquoi, je décidai de me retourner. Je vis alors que ce Accelerator avait l'air de se sentir mal, comme s'il venait de faire un gros effort. Étrange. Au moment où je me sentais mieux, il se sentait mal. Peut-être que c'était lui... Je décidai de retourner sur mes pas. Je m'arrêtai à un mètre de lui et déclarai :

-C'est toi qui a fait ça. N'est-ce pas ?

Je mis mes mains sur mes hanches :

-Je n'suis pas dupe. Pour me sentir mieux, il aurait fallu un miracle. Toi de ton côté, t'as l'air mal... Alors ?

Invité

-C'est toi qui a fait ça. N'est-ce pas ?

Non sérieux? A moins qu'elle ne crois au miracle il n'y pas dix milles façon de guérir aussi miraculeusement, quoique notre surveillant ne crois pas vraiment au miracle, c'est souvent les personnes qui sont assez faible autant physiquement que mentalement qui y crois et Accelerator n'étais faible dans aucun de ces critère cité plus haut. Vraiment il n'avais pas envie de ce la jouer héros, certains en aurais profité un maximum pour ce la péter et surement essayé d'avoir un rendez-vous plus qu'amical avec la fille qui ce trouvais en face de lui mais sérieux les type comme ça lui sortais par les yeux et le pire dans tout ceci c'est que la fille tombe très souvent dans le panneau, Accelerator a déjà pété un câble à mainte reprise en assistant à ce genre de spectacle pour le moins pathétique, bref il n'avais pas envie de répondre à la question de la jeune fille alors il mentit, pour deux raison...La première étant cité plus haut, la seconde c'était surtout qu'il ne connaissais pas cette fille donc si quelqu'un apprenais qu'il a sauvé une fille qui viens à peine d'arrivé et en plus qui est une élève alors qu'on sais très bien comment notre chère surveillant les traite certains ce poserais des questions pour le moins étrange.

-Tu crois que j'ai que ça à foutre d'aidé des gens par pur plaisir? Je te connais pas et ne crois pas que je t'aiderais, même pas par pitié.

Dans un sens il ne mentais pas vraiment, en effet il en avais réellement rien à foutre des gens, il ne savais même pas pourquoi il l'avais aidé finalement, peut-être lui faisait-elle réellement pitié...Bah il s'en foutais au final il ne pouvais pas revenir dans le temps. La jeune fille continua qu'elle n'était pas dupe aussi et qu'il lui fallait un miracle, tiens étonnant qu'elle ce mette à parlé en utilisant ce mot parce qu'il y avais pensé juste un peu avant, elle rajouta aussi qu'il n'avais pas l'air bien.

-Putain qu'est-ce que ça peut me gonfler les gens comme toi, arrête de faire semblant d'être inquiète pour moi alors qu'on ce connais à peine, j'ai rien fais alors ferme la un peu !

Avec ça si elle croyais encore qu'il l'avais soigné elle était une des pire idiote qu'il avais rencontré à ce jour, tant pis si elle le déteste sa en fera juste une de plus. Tiens avec toute ses connerie il avais oublié qu'elle venais d'arrivé aussi elle ne devais surement pas savoir ou ce trouverais sa chambre.

-Si ta besoin d'un guide pour ta chambre je suis la, mais fais gaffe ne crois pas que je fais sa pour t'aider, c'est seulement mon boulot pourri qui m'y oblige.

Invité

-Putain qu'est-ce que ça peut me gonfler les gens comme toi, arrête de faire semblant d'être inquiète pour moi alors qu'on ce connais à peine, j'ai rien fais alors ferme la un peu !

Mais c'était quoi ce gros lourd ? Je n'avais qu'une envie, c'était de lui mettre une claque. Je n'avais jamais vu quelqu'un d'aussi grossier alors qu'il ne me connaissait pas. D'accord, j'avais compris le message : je n'étais pas la bienvenue ici. Peu importe si oui ou non il m'avait aidée, maintenant je m'en fichais royalement. Il va donc falloir que je me débrouille toute seule. Bah, j'ai bien fait comme ça jusqu'à présent, pourquoi ça changerait ? J'espérais du moins que tout le monde dans ce pensionnat n'était pas comme ce crétin finit. Je n'avais même pas envie de lui répondre. Juste avant que je ne tourne les talons, il ajouta :

-Si ta besoin d'un guide pour ta chambre je suis la, mais fais gaffe ne crois pas que je fais sa pour t'aider, c'est seulement mon boulot pourri qui m'y oblige.

Mais... il est bipolaire lui ou quoi ? Un coup il m'envoie sur les roses, un coup il m'offre son aide ? Je vais me faire un plaisir de l'envoyer paître. Je sentais la colère me monter à la tête et essayai de me calmer. C'était vraiment la dernière chose dont j'avais besoin. Mes joues prirent une couleur rosée et on pouvait lire la colère dans mes yeux. Mais je ne me senti pas capable de le frapper. Surtout si c'était un surveillant, alors je lui dis simplement :

-J'préfère me débrouiller seule. Si c'est pour se faire insulter de la sorte, c'est pas la peine. Tu es un être méprisable. Je n'ai même pas envie de te contredire sur le fait de s'inquiéter pour toi. Si j'avais su, je t'aurais ignoré au moment même où tu as ouvert la bouche pour me vomir tes saletés. Sur ce, au revoir.

Et me voilà partie. Peut-être pas dans le bon sens, mais je m'en moquais, du moment que je ne restai pas dans la même pièce que cet énergumène. J'étais toujours fatiguée, mais j'aurais très bien pu parcourir tout le pensionnat à la recherche de ma chambre si on pouvait m'épargner sa présence.