| Le Tyran de service, pour vous servir ~~ | [Finish]

⇨Tristan MEURMAN⇦ Can you hear the whispers of the wind ? MEURMAN STEINß Tristan Erwan ; J'ai pas de surnoms... ; 26 ans ; Homme ; Simple humain ; Né le 24 Décembre ; Finlandais & Allemand ; Copie des pouvoirs; Tyran des mathématiques et des langues étrangères "My looks" Tristan est un banal jeune homme dont l'apparence ne laisse pas les demoiselles et les messieurs (qui sait, chacun ses goûts et sa sexualité) indifférents. Qu'il le veuille ou non, il attire les gens comme des aimants, ce qui ne lui plaît pas forcément pour tout vous avouer. Parce que si c'est pour entendre des filles et des gars piailler quand il débarque quelque part, non merci. Il préfère amplement se passer de ce genre de chose aussi ridicule. Manque de chance, il se doit de supporter ce genre de chose dans son quotidien, des regards qui se posent sur lui et des mots qui glissent par-ici et par-là à son sujet, le genre de choses qui ne lui plaît pas forcément. Bah, oui quoi, être le centre d'attention, c'est pas trop son dada, surtout quand c'est le genre de type pas très social et qui préfère rester discret. Il est un peu une utopie vagabonde qui essaie de passer inaperçue, sauf que cette utopie est réelle et non hallucinatoire comme la plupart. Tristan est le typique beau brun ténébreux, une chevelure noire ébène mal coiffée, donc en bataille ou alors plus ou moins bien coiffée, deux pépites dorées qui lui servent de yeux, une couleur assez particulières ma foi. Amplifiant son côté légèrement mystérieux. Sa peau est d'une pâleur presque indescriptible, presque aussi pâle que celle d'une poupée en porcelaine, presque aussi pâle que la neige. Un vampire, lui ? Jamais de la vie ! Tristan n'est qu'un simple petit humain, parmi les autres, il ne faut pas chercher plus loin ou se faire des idées bizarres ! La plupart des gens doutent souvent de ses origines, finlandais et allemand, vous ne me croyez pas quand je vous dis cela ? Il est vrai que les gens ont parfois du mal à gober le fait que le jeune homme soit légèrement nordique, vu son apparence physique qui ne lui donne nullement cet air nordique. Non, malheureusement pour vous.. Ou pas.. Il y a beaucoup de stéréotypes, et pour le cas de Tristan, on ne peut le caser dans aucune de celles-ci. Ou en tout cas, on ne peut pas le caser dans les stéréotypes concernant les apparences physiques. On considère les finlandais comme étant tous des blonds aux yeux bleus, et ayant une apparence des plus robustes qui en cloue une bec. Ce qui est faux et Tristan en est bien la preuve. Il suffit de le regarder.. Il n'en a nullement l'allure. C'est bête, mais ma foi ceci est la vérité et vous baigner dans le mensonge ne serait plus que ridicule. Pareil du côté allemand, ils paraît qu'ils sont tous blonds, encore là, nous pourrions en conclure la même chose qu'un peu auparavant.. C'est fou comment les gens peuvent s'imaginer tant de choses, vous ne trouvez pas ? Pas spécialement imposant au niveau de l'allure, c'est sur ses un mètre septante-cinq que celui-ci voit le monde. Effectivement, il n'est pas spécialement grand, mais cela ne le dérange pas particulièrement, de toute évidence quelle importance y'a-t-il à la taille des gens ? Sa masse (ou son poids si vous préférez bande de délabré, mais techniquement c'est faux. Car le poids se compte en Newton en physique ! .A. (Oui, je suis mes cours de physique, même si j'y comprends que dalle))... ? Et bien, il n'est pas monter sur une balance depuis bien des lustres, alors je ne saurai point vous le dire. Et de toute évidence, il en a rien à faire de sa masse. La seule chose que je peux me permettre de dire au sujet de sa masse, c'est qu'il n'est sûrement pas très lourd. Tristan n'est pas très robuste, mais il possède quand même quelques muscles par-ici et par-là, mais c'est pas le genre "bodybuilder" quand même, faut pas exagérer. Il est juste assez bien formé, bâti, sans trop d'exagération. Le gars typique avec une apparence banale quoi. Vu que ce n'est pas un fana du sport, il ne va pas s'épuiser en faisant vingt-quatre heures sur vingt-quatre et sept jours sur sept du sport intensif. Mais cela lui arrive de sortir faire du jogging de temps à autre pour entretenir son corps pour qu'il soit quand même dans un état convenable ou alors pour se vider de son trop d'énergie . Tristan n'est pas le gars qui passe des heures devant son miroir à se regarder et à se complimenter. Pour lui, l'apparence physique n'est rien. C'est juste une façon de se différencier les uns des autres, extérieurement. Oh, oui est-il que notre cher ami, ne se regardent que très rarement dans le miroir, ce qui fait qu'il ne sait jamais trop à quoi il ressemble. Ou quelle genre de tête, il a à ce moment même. Oui, on pourrait dire qu'il est du genre à ne pas trop s'inquiéter de son physique et n'en prend pas forcément, spécialement soin. Malgré son apparence de jeune homme qui a l'air d'avoir dix-huit ans, même dix-neuf, celui-ci a bel et bien vingt-six ans. Même si son apparence physique le fait paraître plus jeune que son âge. Ce qui déçoit souvent ses admirateurs qui sont souvent plus jeunes que lui. Mais bon, cela ne les décourages pas, malheureusement et ils continuent souvent de l'admirer ou de le pourchasser.. À croire que celui-ci serait vraiment une star. Ce qui a le don de l'ennuyer, pour tout vous avouer. Le pauvre, il était quand même à plaindre, quoi que il y avait parmi la foule, des gens qui le jalousaient, non seulement à cause de son physique, mais aussi à cause de ses nombreux fans et de ses talents. Mais niveau talents, on verra ensemble dans la description mentale. D'habitude il prend ce qui passe sous ses mains, car il ne se soucie pas particulièrement de ses apparences physiques. En fait, il en a fichtrement rien à faire de son habillement, de toute évidence, il a ce qu'il a dans son commode, et normalement ce sont des vêtements d'homme, à moins que quelqu'un de pas très futé ce soit amusé à y mettre autres choses.. Ce qui lui déplairait fortement, mais il ne se gênera pas pour rendre les affaires à son propriétaire. 1033 mots. "My mentality" Comment décrirait-on Tristan, sans partir dans des détails bien plus qu'ennuyants ? Et bien disons que niveau mentalité, on pourrait peut-être l'associer à certains des stéréotypes existantes sur ses deux origines. On dit souvent que les finlandais sont des gens très silencieux, souvent des ivrognes, aussi. Pour le cas de Tristan, il est certes, une personne des plus silencieuses qui essaie tant bien que mal de passe inaperçu aux yeux des autres. Mais il n'est pas ivrogne, et pas tous les finlandais sont des ivrognes. Ils boivent de temps à autres, les jours de fête. Mais c'est tout. Malgré que ce sont de grands silencieux, pas bavard et souvent assez triste, va-t-on dire. Il y a une chose qui fait leur force, c'est la persévérance. Il est vrai que Tristan est une personne persévérante, même si il n'en a pas forcément l'air. N'abandonnant jamais, étant fort physiquement comme mentalement. Quoi que mentalement, il est bien plus solide que physiquement. Néanmoins, faut-il dire que ces stéréotypes ne sont pas forcément vrais et ne sont que basés par l'imagination des gens à l'état pur. Calme et persévérant, ce sont déjà des bons points pour notre cher ami. Mais bon, dès fois, cela peut-être aussi très handicapant quand on a un ami tel que lui. Très discret, il passe la plupart du temps inaperçu, enfin il essaie. Car ce n'est pas toujours facile, quand les gens vous voient, puis se mettent à vous pourchasser tels des prédateurs qui ont détecté leur proie. Peu bavard, il ne parle que quand il en sent le besoin, et encore ce n'est que pour répondre brièvement ou avec quelques minces mots. Ce qui aura tendance à agacer les gens à son alentour. Mais bon, il se peut qu'il parle plus que d'habitude de temps à autre, mais encore. Ces fois là sont assez rares, mais dès qu'il parle, il prend son temps pour faire de longues phrases qui sont capables de vous saouler. Et utilise un vocabulaire assez soigné, va-t-on dire (vu que j'ai moi-même oublié le mot que je cherchais). Tristan est rarement vulgaire et n'utilise que la vulgarité qu'en cas nécessaire à ses yeux. Oui, étant du genre assez passif, la violence est une chose qui se fait rare chez lui, elle est carrément inexistante. Mais comme on le sait tous très bien quand on a plus le choix, on doit avoir recourt à des manières qui ne nous vont pas parfaitement comme des gants. C'est cela ou ce n'est rien, on a tous le choix. Certains franchissent la limite, d'autres n'osent pas. Mais tourner autour du pot, ce n'est pas une chose que quelqu'un voudrait faire toute sa vie, alors changer ses habitudes peut parfois être utile. Parfois un peu désordonné vis-à-vis de son physique, celui-ci ne l'est pas vraiment avec les choses qui l'entourent. Il est assez propre avec son environnement, par exemple, sa chambre est toujours bien rangée et les choses sont toujours là où il faut, de façon à ce que l'on puisse les retrouver avec aise. Ce n'est pas le gros maniaque de service, mais c'est pas non plus le fouteur de bazar. Tristan est une personne particulière, on a parfois du mal à le comprendre, ce qui fait qu'il n'entretient pas beaucoup de relations avec les gens. Cela ne le dérange pas, habitué à cela et de toute évidence, il ne cherche pas à se faire comprendre par les autres, car il sait que cela finissait toujours mal. Vu qu'il est du genre à repousser les personnes qu'il connaît, rares étaient les vraies personnes qui restaient à ses côtés jusqu'au bout. Et puis avec sa vie assez agitée quand elle le voulait, on a parfois du mal à suivre le train. Tristan est du genre asocial, il a donc tendance à repousser les gens ou a les empêcher de faire connaissance avec lui. Il s'est installé une sorte de barrière entre lui et le monde extérieur, le jeune homme se méfie des autres et accorde difficilement sa confiance aux autres. Tris' prend ses précautions avec les gens, c'est tout. Et de toute évidence, vu qu'il est asocial, c'est une raison de plus pour prendre ses distances. Oh, et puis lui et la vie sociale. Cela fait un beau deux, un duo comique. S'en est quasiment à s'en arracher la mâchoire. Renfermé de nature, il ne parle jamais de lui-même, et évitera parfois des questions qui lui seront adressées personnellement. Il n'aime pas s'ouvrir au grand jour, trouvant cela inutile de parler de sa personne et de ses sentiments et idées. Par exemple, très peu de gens connaissent son deuxième prénom ou des choses de ce genre qui sont souvent censées être personnelles. Même si il n'en a pas forcément l'air, ou ne le montre pas, Tristan est une personne assez cultivée et possédant donc pas mal de connaissances en certaines matières. C'est souvent pendant ses propres cours qu'il montre ce qu'il sait, vu que le devoir d'un professeur est de transmettre ses savoirs aux élèves. Notre jeune ami est capable de se montrer sévère dès qu'il le veut. Et dès qu'il s'y met, je peux vous promettre que cela peut faire souvent assez mal. Pas très actif dans la vie quotidienne, Tristan n'est pas le type surexcité telle une puce, non. Il est plutôt le gars assez tranquille, qui fait les choses en son temps et qui ne se presse pas trop. Remarque, il n'est pas non plus le type fainéant qui ne fout rien du tout de sa journée. Vu qu'il est professeur de maths, mais aussi de langues étrangères, il se doit de travailler pour préparer ses cours et/ou corriger des contrôles ou d'autres choses. Tristan aime bien son boulot, ce n'est peut-être pas le meilleur travail qui puisse exister, mais il trouve cela agréable. En cours, son comportement ne change pas de son habituel, il reste le même jeune homme que nous connaissons tous. Pendant ses cours, les élèves se doivent être un minimum respectueux et surtout silencieux, ils peuvent se permettre de chuchoter un peu. Mais si vous l'agacez trop, il n'hésitera pas à vous lancer une craie en pleine face ou alors à vous demander de venir au tableau pour répéter à toute la classe ce qu'il venait de expliquer. Oui, Tristan est un peu un tyran, dès qu'il le veut. Ce qui fait de lui un professeur détestable, lui donnant aussi une mauvaise image au sein des élèves. Mais cela lui est égal, ce que pensent les autres de lui ne l'intéresse pas, tant qu'un gamin ne vient pas déranger ses cours avec ses conneries. 1099 mots. Bien sûr, Tristan possède d'autres traits très intéressants, mais vous les lister là ne ferait que vous répugner. Et puis est-il qu'il est plus palpitant de découvrire le personnage en RP. "My story" "Si tu te demandes pourquoi on te raconte tant de choses immondes, c'est qu'apparemment il faut de tout pour faire un monde. Y'a des mecs comme moi, ou des mecs comme lui. Y'a même des mecs comme toi. Ça donne le monde où l'on vie..." Sniper ; Faut de tout pour faire un monde. Une vie banale, avec ce simple petit mot, on aurait pu décrire toute la vie de Tristan. Cela aurait parfaitement suffit. Son enfance a été des plus banales, il faut dire que quand on est humain, notre vie n'est pas nécessairement remplie de choses très excitantes à ce niveau-là, bon certains avaient une vie palpitante ou alors rendaient leur histoire passionnantes en y rajoutant un peu de piment dans ceux qu'ils racontaient. Mais bon, lui Tristan, il n'a jamais grands choses à dire sur sa vie. C'est une simple journée du 24 Juillet, à Lahti que notre jeune ami vit jour. Sa mère lui donna naissance, mais mourut aussitôt après lui avoir donné vie, une vie qui commença bien dès son arrivé en ce petit monde qu'est la planète Terre. La mort de sa femme avait quelque peu troublé Elias, le père de Tristan, mais il ne se laissa pas démoralisé par cela et décida d'éduquer son fils tout seul. Effectivement, Elias n'avait plus de famille, ceux de son côté avait tous décédé depuis bien longtemps et pour la famille du côté de sa tendre, il ne les connaissait pas et apparemment elle n'en avait pas non plus. Seul, il éleva son fils comme il pu. Même si Elias ne fut pas le meilleur père au monde, il faisait de son mieux pour donner le plus d'affection à son fils et pour essayer de combler le vide qu'a laissé sa femme en sa mort. Vu que son enfant n'avait pas de mère, celui-ci avait peur pour lui. Qu'il se sente mal et qu'il se culpabilise en disant que c'était de sa faute si sa mère est morte, une chose qu'il ne voulait nullement entendre. Car ce n'était la faute à personne. C'était juste le destin qui avait décidé de faire les choses ainsi. Elias se vit légèrement obligé de prendre le rôle de papa et maman en même temps. Il se mit même à la cuisine pour cela, même si il n'était pas doué à cela, faire la lessive, repasser les vêtements, enfin tout ce qu'il ne su pas faire. Après tout, c'était son fils, il ferait tout pour qu'il se sente bien. Même si cela lui demandait beaucoup d'efforts. Comblé par cette immense affection que lui donna son père, le petit garçon que fut Tristan a cet époque ne se sentit nullement handicapé par le fait de ne pas avoir de mère. Son père lui était bien suffisant, même si il aurait bien aimé connaître sa mère. Tristan n'a pu qu'avoir la chance que de la voir en photo ou alors entendre les récits de son père sur leur histoire à eux. La vie avec son père était normale, sans plus. Mais bon, quoi demander de plus ? Un père qui donnait beaucoup de son temps pour élever tout seul un enfant. C'était beaucoup et cela suffisait plus que tout à Tristan. Comme tout enfant, il alla à l'école. Au début tout se déroula bien, il n'avait pas spécialement de problèmes avec ses camarades. Mais au fil du temps, les ennuis commençaient à se manifester comme la peste. Ses camarades de classe se moquaient de lui, car lui n'avait pas de mère, ils se foutaient de lui car il n'était pas normal. En ces temps-là, Tristan ne comprenait pas grand chose au monde, mais il ne tarda pas et devint très rapidement mature, pour un si jeune âge. Les pensées des autres l'influença pas mal, et c'est ainsi qu'il se forgea une sorte de bulle et une personnalité bien particulière. Il ne fut plus le gamin heureux qui faisait n'importe quoi et rigolait de la vie. Non, il était devenu plus mature, indépendant et commença à aider à la maison. Faire des choses qui surprit son père, positivement et négativement. Car Tristan commença à moins parler aussi, à se renfermer petit à petit sur lui-même, ne parlant plus de ses problèmes, les enfouissant dans un coin de son cœur ou alors les réglaient tout seul. Essayant d'être grand pour son âge. D'être plus fort et surtout, il ne voulait pas nuire à son père. Se rendant compte qu'il était sûrement une corvée pour son père, un fardeau quasiment. Des pensées assez tristes avaient commencé à l'envahir, Tristan avait subit un changement radical. Et son père lui, était tout aussi perdu. Demandant parfois à haute voix à sa femme, ce qu'il pourrait faire pour aider son fils. Alors que Tristan lui, refusait l'aide de quiconque, ce qui devint très rapidement contradictoire. Mais il n'y a jamais eu de grosses disputes à ces moment-là. Et puis encore. Tristan était encore jeune.. Donc son père espérait juste que cette phase n'allait pas durer longtemps. Un espoir vain, car ce n'était qu'un début d'une chose bien triste. "Le bonheur et le malheur ne font qu'un. Seule l'illusion du temps les sépare." Eckhart Tolle Entre quatre murs remplis d'étagères allant du plafond jusqu'au sol. Des étagères remplis d'énormément de livres, bien anciens et remplis d'informations. Enfoui parmi des dizaines de piles de livres bien poussiéreux et bien vieux. Un jeune homme dont la chevelure était noire ébène et dont les yeux bleus ciel étaient rivés sur les pages jaunies et froissées d'un bouquin, assit en tailleur sur le sol froid de la salle, il ne bougeait pas d'un cils. Celui-ci ne prêtait aucunement attention à son entourage, totalement plongé dans sa lecture. Un silence incomparable régnait dans la pièce, les fenêtres fermées ne laissaient aucune brise de vent entrer dans la salle et la porte derrière lui était fermée. De plus que des immenses piles de livres bloquaient légèrement le passage, rendant l'accessibilité de la salle assez difficile. Un mince bruit de porte qui se forçait le passage se fit entendre, mais Tristan tellement plongé dans sa lecture et son univers ne remarqua rien arriver.. Même pas le fait que des piles de livres commençaient dangereusement à bouger, à se pencher en avant même. Et sans s'y attendre, quelques piles de livres s'effondrèrent sur notre jeune ami qui ne réagit pas à la situation et se fit écraser parles nombreux bouquins assez pesants. Se noyer dans des livres n'étaient pas une bonne idée.. Ou aurait-il au moins pu prendre la peine de ranger les livres à leur place, au lieu de les empiler les uns sur les autres. Elias qui venait d'ouvrir la porte remarqua les tas de livres éparpillés au sol et se demandait comment il était arrivé là. C'est alors qu'une main se dégagea d'entre quelques livres, et il comprit qu'il venait de renverser des bouquins sur son fils sans le vouloir en ouvrant la porte. L'homme d'une quarantaine d'année se précipita comme il le pouvait vers son fils et l'aida à se dégager de là. Après quelques secondes passées à prendre des livres et les balancer par-dessus les épaules, Tristan fit à nouveau surface. Mais il se retrouva couvert de poussières et lâcha un éternuement. Elias ne pu s'empêcher de lâcher un mince rire, puis s'excusa un peu après. Son fils l'observa, blasé. Le père à Tristan remarqua le livre qu'avait son fils entre les mains et esquissa un léger sourire avant de lui demander si le bouquin l'intéressait. Il hocha légèrement la tête en guise de réponse, puis regarda la couverture de celle-ci. C'était écrit d'une langue étrange, avec de différents symboles. Tristan avait essayé de découvrir de quelle langue il s'agissait et avait même essayait de déchiffrer le contenu du livre. Mais il n'avait rien compris à cela. Son père l'observa un moment, puis se leva avant de dire qu'il serait temps de ranger un peu la pièce, sans broncher Tristan se leva à son tour et commença à ramasser des livres et à les mettre en place. Prenant soin de mettre son livre dans un coin, pour le reprendre plus tard. Depuis tout petit, notre jeune ami a été passionné des livres, de la lecture et surtout des choses anciennes, tout cela grâce ou à cause de son père, qui lui était archéologue, mais aussi écrivain. Il faisait pas mal de recherches sur d'anciennes cultures et devait souvent voyager à cause de cela, ou alors il travaillait à la maison. Faisant du travail à distance quoi. Quelques heures s'étaient écoulées, les deux hommes avaient finit de ranger la salle. La pièce semblait plus propre, moins poussiéreuse et surtout plus lumineuse. Et l'odeur de renfermé s'était dissipé, les fenêtres étaient grandes ouvertes. Elias lâcha un long soupire, heureux que ce petit remue-ménage soit terminé, puis il tapota l'épaule de son fils affectueusement. Tristan ne réagit pas, puis alla chercher le livre qu'il avait posé sur une des nombreuses étagères. Son père l'observa attentivement, sourit et s'avança vers celui-ci avant de dire en finnois (mais vu qu'on est gentil, on va vous le traduire, plutôt que l'écrire dans sa langue originale). " Tu as l'air d'apprécier ce livre, je me trompe ? " Tristan fixa un moment le bouquin, il pouvait sentir une énergie en émir à grands flots. Même si il ne comprenait rien du tout au contenu, il se devait avouer qu'il fut intrigué par cela, de plus que l'écrivain de ce fameux livre lui était inconnu.. En fait il n'y avait même pas le nom de l'écrivain, ce qui attisait sa curiosité encore plus. Son père remarqua la fascination de son fils envers le bouquin, il se mit à rire légèrement avant de dire d'une voix chuchotante. " Tu veux que je te dises un secret ? " Son fils leva la tête et l'observa, encore plus curieux. Même si Tristan avait beau à faire son indifférent à presque tous et devant presque tous le monde, il n'y avait que son père qui pouvait le faire sortir un peu de sa coquille, de temps à autres. Encore c'était difficile, mais bon, au moins son père y arrivait, ce qui le permettait de se rassurer un tout petit peu. Comme quoi son fils n'était pas devenu complètement insensible quand même, et qu'il savait encore exprimer ses sentiments. Elias demanda à son fils d'attendre quelques minutes. Il fit quelques allés-retours, en ramenant dans la pièce une table et des chaises, puis finalement une boîte. Puis il alla s'installer à une chaise et invita son enfant à s'asseoir lui aussi. Tristan s'approcha, prit la chaise et s'y assit, le bouquin mystérieux toujours dans ses mains. Son père regarda nerveusement la boîte, puis se demanda à voix haute par où commencer. C'est alors que celui-ci commença à lui réciter des choses à propos de la famille, dont Tristan n'avait jamais été au courant. Il apprit l'existence d'un langage qui fut transmis de génération en génération dans leur famille. Et que le livre qu'il avait dans les mains étaient un bouquin qui avait été donné par le grand-père à Tristan à son père, Elias. Et que c'était un livre précieux de la famille qui a existé depuis longtemps. Son père lui montra aussi le contenu de la mystérieuse boîte qu'il avait amené, il y avait toutes sortes d'objets et de parchemins, livres et d'autres choses bien intéressantes. Des choses qui s'étaient transmises dans la famille, génération en génération. Elias lui expliqua l'utilité de certaines de ses choses. Notre jeune ami découvrit donc une autre face cachée de sa famille et surtout un immense secret, qui lui serait utile dans son propre avenir. Bien évidemment, il ne savait pas encore ce que son futur lui réservait et ne se doutait de rien du tout. Tristan se sentit plonger dans un autre univers, les récits de son père étaient toujours aussi passionnantes, et il avait toujours eu le don de rendre les gens attentifs à ce qu'il disait. C'était le genre de type qui allégeait l'atmosphère et pouvait rendre les personnes à l'aise. Au contraire de lui, son père était une personne des plus sociales, même si quelques fois il pouvait devenir tout embarrassé, cela n'arrivait qu'assez rarement. Enfin bref, on pouvait en conclure que son père était quelqu'un de fantastique. D'exceptionnel même.. Tristan ne pouvait pas cacher qu'il portait une certaine admiration envers son père, mais quoi de plus normal, après tout ? Il apprit grâce à son père, qu'il était encore le seul capable de parler, écrire et comprendre cette langue, qui venait de s'éteindre en même temps que la famille. C'était une langue particulière, que sa famille avait parlé depuis bien des centaines de milliers d'années. Et que cette langue a légèrement évolué avec le temps. Mais que cette langue allait malheureusement s'éteindre, vu comment les choses prenaient leur tournure. Tristan observa le bouquin d'un air pensif, puis sans que son père si attende. Il se leva brusquement, et posa d'un coup brusque le livre. Elias sursauta légèrement et jeta un regard perdu à son fils. Ne comprenant pas cette soudaine attitude. " Apprends moi ce que tu sais sur notre langue ! " S'était écrié Tristan, tout en fixant son père d'une manière presque méconnaissable à Elias. La surprise se lisait sur le visage de l'homme âgé d'une quarantaine d'année, il ne savait pas ce qui avait piqué son fils, mais d'une certaine façon, il se sentait quelque peu heureux. Il passa sa main sur sa bouche, puis observa son fils d'un air pensif. Des flammes brillaient ardemment dans les yeux bleus ciel de celui-ci, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas vu son fils avoir un regard tel que celui-ci. Un mince sourire se dessina sur son visage, il éclata de rire. Tristan observa son père d'un air perplexe, ne comprenant pas trop pourquoi il s'était mit à rire, puis il continua de l'observer de ce même regard rempli de force, d'énergie.. À quand remontait la fois où son père avait vu un tel regard dans les yeux de son fils ? Cela faisait sûrement longtemps qu'il ne l'avait pas vu aussi passionné et motivé par une chose, tout en le montrant avec son simple regard. " Très bien Tris', mais rappelles toi, que ce ne sera pas une chose facile. " Finit-il par dire, toujours assit sur sa chaise. C'est ainsi qu'une nouvelle porte s'était ouverte à Tristan, et il commença à étudier la langue de ces ancêtres avec son père et continua de découvrir des choses. "Notre âme a peur. [...] Or la vie détruit tous ses rêves et la mort lui fait regretter la vie." Henri-Frédéric Amiel ; Journal intime. 1847-1883 Quinze ans, cela faisait déjà quinze ans que Tristan faisait parti de ce monde. C'était pas beaucoup, si on regardait l'estimation vitale d'un humain, mais quand même, cela faisait pas mal de jours passés en ce monde. Même s'il n'avait pas beaucoup de proches, d'amis ou de connaissances, Tristan ne s'en lamentait pas et profita pour faire des choses à lui seul. Apprendre la langue ancestrale lui était une partie de plaisir, découvrir le monde où il vivait fut pas mal aussi. La solitude fut une des ses rares compagnies, même elle pouvait se délaisser de lui, de temps à autre. Son père fut plus occupé, vu que Tristan était assez grand maintenant, il pensait que son fils pouvait s'occuper de lui-même pendant qu'il allait faire des voyages d'affaires. Ainsi Tris' avait de moins en moins l'occasion de voir son père, mais il gardait quand même contacte avec celui-ci. Pour avoir de ses nouvelles, et puis il fallait dire que notre jeune ami se débrouillait pas mal aussi. Vu qu'il avait apprit à vivre seul, cela ne le dérangeait nullement. L'indépendance, ça avait ses bons points aussi. Son père était parti en Égypte cette fois-ci, pour faire des recherches sur des découvertes qu'avaient fait ses collègues de travail quelques jours auparavant. Il devait y rester pendant un mois. Un mois, seul à la maison, à s'occuper de toutes les corvées et autres. Elias lui avait laissé de l'argent derrière, pour qu'il se débrouille pendant ce mois-là. Comme tous les matins, Tristan alla en cours, parla à personne, restant dans son coin sombre de la classe, proche d'une grande fenêtre. Certains élèves un peu brutes avaient tendance à venir l'ennuyer en lui faisant ou disant des choses désagréables, mais il les ignora. Du moins, il essayait, vu que certains étaient assez persistants. À la fin de ses cours, Tris' évita le plus possible de croiser quiconque, et vu qu'il n'avait aucune activité optionnelle après ses cours, il avait pour l'habitude de soit rentrer directement chez lui, soit il allait à la bibliothèque ou dans la boutique antique qu'il avait découvert, il y a quelques temps de cela. Mais cette journée là fut quelque peu spéciale pour lui, il fit comme à son habitude les choses qu'il faisait habituellement pendant la journée, sauf qu'après les cours il s'en alla dans la boutique antique qui se trouvait dans un quartier assez reculé de tous. La douce brise du vent d'été caressait la chevelure noire ébène du jeune garçon, vêtus d'une simple chemise blanche et d'un pantalon noir, celui-ci marchait seul. Il faisait chaud, un peu trop chaud, pour une simple journée d'été finlandaise. Les bouleaux et les pins avaient toutes leur belles feuillages vertes. C'était silencieux, seul le vent ne se faisait légèrement entendre, mais après, il ne semblait pas avoir de vie dans ce petit quartier que Tristan traversa à pieds, son sac à dos sur son épaule gauche. Il marchait d'un pas assez lent, de toute évidence, il avait tous son temps. Pas comme si quelque chose de spécial allait se dérouler ce jour, du moins c'est ce qu'il aurait cru. Lui qui était un banal humain, et dont la vie n'avait pas offert trop de cadeaux. Plongé dans ses sombres pensées, il fixait de ses yeux bleus azures devant lui sans trop prêter attention à grand chose. Ce calme lui faisait un bien fou, heureusement qu'il n'y aurait pas un débile qui se pointerait pour lui dire quelque chose de stupide. Il en était déjà bien content, la présence de d'autres personnes aurait sûrement été une nuisance pour lui. Tristan s'arrêta, et observa une porte. Il pouvait voir l'enseigne de la boutique.. "Antiikin aikoina" se faisait lire clairement sur cette même enseigne, avec une écriture de style gothique et légèrement penchée avec de la peinture blanche sur un bois peint en vert. Le jeune garçon ouvrit la porte en baissant la poignée de la porte, il entra dans la boutique. Des sons de clochettes se fit entendre, et un vieil homme arriva avec des cartons dans les bras. " Oh ! C'est toi, Tristan ! J'ai reçu de nouvelles articles et j'ai fait de nouvelles découvertes ! Tu peux aller voir là-bas, si cela t'intéresses. " Dit-il amicalement avant de s'empresser d'aller ranger ses cartons et leur contenu dans les bonnes étagères. Le propriétaire connaissait Tristan, seulement car il était un de ses clients les plus fidèles, depuis qu'il avait découvert la boutique et car celui-ci venait toujours jeter un coup d'oeil aux nouvelles choses. Et cet endroit lui était tellement familier, enfin, il se sentait un peu comme chez lui. " Alors, ton père, il va bien ? Il rentrait quand déjà ? " Demanda le vieil homme tout en rangeant les objets. Tristan s'était approché du coin que le propriétaire lui avait indiqué d'un mouvement de tête, tout à l'heure. Il observait les objets d'un air intéressé. Les objets étaient tellement beaux, et étaient bien vraies, ce n'étaient pas de fausses copies, ce qui étaient admirables. Cela devait être un sacré boulot pour le vieillard de récolter toutes ses diverses choses. Et surtout cela devait souvent valoir des fortunes. Heureusement qu'il y avait aussi des donneurs, qui ne voulaient plus d'un objet et qui donc venait ici pour les lui donner, sans demander de payer en retour. Ce qui était pratique pour lui. Tout en examinant une boîte, Tristan répondit d'un ton monotone et pensif à la fois. " Oui, il va bien.. Il est en Égypte et revient dans deux semaines. " On pouvait entendre le vieux lâcher un mince rire. Puis un mince bruit s'ensuivit, et Tristan leva la tête avant de demander si tous allait bien. Le vieillard se mit à rire et le rassura en lui disant qu'il s'était juste cogné la tête contre une étagère en se relevant. Notre jeune ami lâcha un soupire, maladroit ce petit vieillard... Tant dit qu'il parcourait les objets avec grand intérêt, celui-ci discuta avec le propriétaire, de tout et de rien. Enfin sans trop d'exagération au niveau des conversations, le vieux lui posait des questions et il y répondait quoi. C'est alors que son attention se posa sur un vieux livre, dont la couverture était d'un cuir impeccable, qui n'avait pas semblé être usé après tant de siècles, les pages, elles étaient toutes aussi blanches. Ce livre semblait nouveau.. Qu'est-ce qu'un bouquin pareil faisait ici ? Des pages blanches, vides, aucun texte ou écrit, non rien du tout. Tristan prit le livre dans ses mains et il pouvait en sentir une grande énergie en émir. Curieux, il prit le livre, puis s'approcha du vieillard en lui demanda de quoi cela s'agissait-il. " Ah ? Ça ? Je ne sais pas, je l'ai eu hier, dans ma boîte aux lettres, sans nom ou adresse du donneur... " Il observa le livre d'un air un peu pensif. Comme si cela lui semblait bizarre cette histoire. " Je ne sais rien du tout des origines de ce bouquin, mais il a l'air tout neuf, et cela m'étonnerait grandement que se soit un objet d'une grande valeur. Si tu veux, je te l'offre, de toute évidence, qui voudrait acheter un objet pareil avec des airs louches ? " Tristan observa le propriétaire sans rien dire. Le vieillard se mit à rire et insista sur le fait de le lui offrir, tout en disant que de toute évidence, le jeune garçon était un de ses meilleurs clients et que cela lui faisait chaud au cœur qu'un jeune soit intéressé par les vieilles choses sans grandes importances de nos jours, aux yeux de la nouvelle génération. Au final, Tristan n'acheta rien dans la boutique, vu que rien ne l'intéressa, à part ce mystérieux livre qu'il reçu du vieil homme... Encore trois heures avant le retour de son père d'Égypte, Tristan avait décidé de préparer un bon repas pour quelque peu fêter son retour. Il avait donc décidé de faire les courses après les cours, cela lui prit la plupart de son temps. Tris' tenait à faire plaisir à son père, qui avait sûrement encore beaucoup travaillé et fait énormément d'efforts. Ce jour-là on pouvait dire que Tristan était d'une assez bonne humeur et qu'il devait avouer que le retour d'Elias l'enchantait un peu. Sur le chemin du retour, notre jeune ami s'était arrêté plusieurs fois pour regarder le ciel. Le teint orangeâtre du ciel fut magnifique et cette journée semblait tout aussi calme que les précédentes. Arrivé chez lui, il alluma les lumières et alla déposer ses courses sur la table de la cuisine, d'une certaine manière, après avoir franchis le seuil de la porte, notre ami avait commencé à se sentir tout drôle, mais il ignorait pourquoi. Sans attendre, il rangeait les aliments à leurs places, puis sortit ses livres et cahiers de son sac, Tris' voulu commencer à faire ses devoirs de suédois.. Et c'est ce qu'il fit, il les entama sans trop grande enthousiasme, quelques minutes s'étaient écoulées et Tris' se rendit vite compte qu'il y avait un mot qu'il ne comprenait pas. Alors le jeune garçon se leva et s'en alla pour chercher un dictionnaire finnois-suédois et suédois-finnois dans leur petite bibliothèque personnelle. Alors qu'il ouvrit la porte, notre jeune ami sentit une odeur plus que nauséabonde lui parcourir les narines.. Celui-ci porta sa main gauche à son nez, comme pour empêcher l'odeur répugnante de l'asphyxier par le nez. Se demandant d'où venait l'odeur, et tellement plongé dans ses idées qu'il ne remarqua pas de suite l'ombre qu'il y avait sur le sol. Le jeune garçon regarda l'ombre d'un air perturbé, devinant presque ce qui l'attendait.. Levant très très lentement la tête vers le haut, sa bouche s'ouvrit, mais aucun son ne pu en sortir, sa gorge se sécha à grande vitesse. Et il resta paralysé par la vue auquel il devait assister.. La mince silhouette pendue par une corde clouté au plafond ne lui était nullement méconnaissable.. Ce n'était personne d'autre que son père. Tristan était horrifié, il n'avait jamais vu quelque chose d'aussi écœurant avant ce jour-là. Yeux écarquillés, Tris' avait du mal à croire à ce qu'il voyait, mais il ne perdit pas de temps et s'en alla à toute vitesse dans la cuisine pour chercher son portable et appeler aux secours. La police et les ambulances n'arrivèrent que une dizaine de minutes plus tard, Tristan était toujours sous un état de choc, il n'avait pas versé une seule larme, comme si quelque chose l'en retenait.. Il était répugné, dégoûté.. Son père n'aurait quand même pas osé.. ? Si.. ? Non.. Tristan avait du mal à croire que son père se soit suicider, ce n'était pas son genre.. Non, il devait avoir quelque chose d'incohérent.. Malheureusement pour lui, la police ne trouva aucunes traces qui pourraient prouver que tous cela soit un meurtre.. Quelques mois plus tard, il se rendit aux funérailles de son père. Là non plus, il ne versa pas de larmes. Tris' se sentit vide, comme si tous ses sentiments s'étaient envolés d'un coup. Après les funérailles, notre ami rentra chez lui, le cœur lourd. Dorénavant, il allait devoir vivre dans une pension, ou dans une famille d'accueil, mais aucun des deux choix ne lui plaisaient vraiment. Finalement il opta pour la pension.. La maison allait être vendue, de même pour ce qui étaient des meubles qui s'y trouvaient. Le jeune garçon prit tout ce qu'il pu. C'était un Samedi, des hommes sont venus le chercher pour l'emmener à son "nouveau chez lui". Dans les héritages, il avait hérité de pas mal de choses de son père, mais vu qu'il ne pouvait pas tous emporter avec lui. La journée précédente, il était allé confier les objets au vieil antiquaire. Une sorte de nouvelle vie débuta pour le jeune homme au sein de la pension, cette vie fut.. Ennuyeusement ennuyeuse, il ne s'y plaisait pas et n'avait plus goût à quoi que ce soit. Il était dégoûté, la mort de son père, Elias le chiffonnait encore. Il ne savait plus trop quoi penser. Comme si sa vie n'avait plus aucun sens.. Tris' était bien content de ne pas avoir de colocataire, cela l'aurait encore plus ennuyé. Il s'était installé comme chez lui, dans sa chambre banale.. Bah, tant qu'à faire, c'était mieux que rien franchement. Pendant une soirée banale, Tristan regardait d'un air pensif en dehors de la fenêtre. Assit sur son rebord comme si de rien n'était. Il pouvait sentir la brise lui caresser la peau, mais il s'en fichait. L'indifférence l'avait totalement envahi, rien ne l'intéressait en ce monde, il avait perdu motivation à presque tous.. Oui, effectivement, il y avait encore une chose qui l'avait intéressé, sa langue ancestrale, une chose dont il ne pouvait pas vraiment s'en passer. Un bâillement s'échappa d'entre ses lèvres, puis il se leva lassement pour ensuite se diriger vers sa commode. Tristan commença à farfouiller, en fait il ne savait même pas trop ce qu'il cherchait.. Il avait juste eu une envie de faire quelque chose, c'est alors qu'il trouva la boîte que son père lui avait montré auparavant, celui qui contenait de nombreuses choses. Le jeune garçon le prit dans ses mains, puis referma la commode et s'installa sur son lit tout en ouvrant la boîte. Il n'avait jamais vraiment eu l'occasion regardé les contenus des livres se trouvant dans la boîte, mais cette fois-ci il n'allait pas se gêner.. Il prit le premier bouquin qui lui passa sous la main et commença à le lire.. Cela ressemblait énormément à la façon d'écrire de son père, était-ce lui qui avait écrit ? Tout en essayant de déchiffrer le contenu du livre, celui-ci découvrit des choses que son père ne lui avait jamais dit ou alors tout simplement caché.. " 23 Août XXXX Pourquoi ont-ils fait ça ? Veulent-ils à ce point ce que nous possédons ? Cela ne leur a donc pas suffit d'ôter la vie de gens innocents ? Pourquoi... ? " Le jeune garçon ne comprenait pas trop de quoi son père parlait, apparemment des gens voulaient quelque chose que sa famille avait possédé depuis des siècles. Il continua de lire, les choses commençaient à se former dans sa tête et il commença petit à petit à comprendre les choses et la réalité.. " Fin Mars XXXX Ils ne veulent vraiment pas nous lâcher, ils persistent.. ! Il faudra faire quelque chose, sinon Tristan va s'y retrouver lui aussi mêlé et je veux à tout prix éviter cela. " Les yeux de Tristan resta rivés à cette simple phrase.. Son père lui avait caché des choses juste pour le protéger du danger qui avait poursuivit sa famille depuis longtemps.. ? Pourquoi ? Il ne comprenait plus. Mais continua sa lecture, il voulait tout savoir à présent. Et une chose était certaine, il allait venger sa famille, qui avait dû vivre dans la peur à cause de ses gens. "La vie est un voyage et quoi qu'il en soit nul ne peut dire ce qu'il y aura en chemin, la seule chose que l'on peut contrôler sont les choix que l'on aura à faire: ils définirons qui nous sommes." Eric Castle Des années avaient passées depuis la mort de Elias et de son côté, Tristan avait grandit. Et avait découvert des choses qu'il n'aurait jamais cru découvrir un jour.. Par exemple, le livre mystérieux que le vieil homme lui avait donné, s'était révélé être cette chose précieuse que les meurtriers de son père convoitaient. Et que ce fut à la possession de son père, mais il s'en était débarrassé, ou du moins, il avait essayé. Mais avait échoué.. Au premier abord, ce simple bouquin lui semblait tout à fait banal, sauf qu'il émettait une grande énergie qui l'intriguait. Plus avait-il lu les livres que son père et ses ancêtres avaient rédigé, plus avait-il compris la vraie valeur de ce livre. Qui avec le temps est devenu le source principal de son pouvoir. Il était devenu le nouvel possesseur du livre. Et à ce qu'il avait pu lire, sa mère avait une famille particulière et que chaque garçon qui naissait étaient doté de pouvoir surnaturel, pour la plupart du temps, des pouvoirs psychiques. Une certaine âge atteint, il quitta la pension, il avait aussi finit ses études en ces temps-là, Tristan inspirait de devenir professeur, il ne voulait pas reprendre les recherches de son père. Cela lui aurait sûrement été trop douloureux. Surtout était-il qu'il avait un but, et que ceci n'était le début de son aventure. Il fut professeur à Tampere pendant quelques années, ce fut des années assez calme et surtout centrées sur la recherche d'indices. Puis un jour, il décida de changer de lieu.. Prenant pour destinée le Japon, car apparemment la famille qui convoitait son livre était d'origine japonaise, donc le chef devait sûrement ce trouver quelque part là-bas. Il lui suffisait de chercher pour trouver réponses à ses questions. C'est alors qu'il trouva des affiches pour un Pensionnat du nom de Kageshiro, ils recrutaient des professeurs, vu qu'ils étaient en manque. Tristan s'y inscrit et devint professeur de maths et de langues étrangères. 5139 mots "About my power" Il faut savoir que même si le pouvoir de Tristan semble vaste et peut-être ne serait qu'une once abusé, n'oublions pas qu'il en reste néanmoins un professeur, donc sa connaissance sur son pouvoir est sufissamment grande et il peut contrôler son pouvoir à un niveau plus supérieur que si ce serait un élève qui serait en possession du pouvoir. Malheureusement, pour lui (et tant mieux pour vous autres), il a quelques conditions pour pouvoir utiliser son pouvoir. Tout d'abord, il doit avoir son livre où il écrit toutes les informations importantes concernant les utilisateurs des pouvoirs. C'est un livre qu'il peut faire apparaître en cas de besoin, dès fois, cela lui arrive juste de ranger son livre dans une des poches de son jean. Concernant le livre, c'est juste un simple bouquin, dont la couverture est en cuir de couleur noir et dont les pages sont blanches avec des écrits dans une langue ancienne illisible. Des personnes ont plusieurs fois essayé de lui prendre le livre et ils ont réussi, mais dès qu'ils ont ouvert les premières pages, ils ont été perplexe. Car ils ne comprenaient rien du tout aux écrits et ils ont essayé en vain de déchiffrer tout cela. C'était incompréhensible. Seul ceux qui parlait la langue ancienne aurait pu comprendre, mais malheureusement. Ce genre de personne hormis Tristan n'existait plus. Depuis bien longtemps. Pour les petits curieux de service qui voudrait savoir ce que ce petit bouquin contient, je vais vous l'expliquer de suite. Tristan prend des notes, avec un crayon ou quelquconque objet qui lui servirait pour écrire ses choses. Dans ce livre, il écrit le nom, prénom, âge, race et nature du pouvoir de la personne. Mais ceci ne se termine pas là, il doit avoir vu au moins une fois la personne utiliser le pouvoir en question (bah, oui, sinon c'est un peu trop facile). Après que ces conditions remplies, il peut finalement apprendre le/les pouvoirs(s) ! Pour le moment, on peut dire que Tristan a copié pas mal de pouvoir déjà, mais les utilise que très rarement et qu'en cas de besoin. Pour cause, car celui-ci est une personne assez passive et ne fait que très rarement recours à la violence. Préfèrant s'en prendre d'une façon plus.... Calme, va-t-on dire. "Me behind the computer" Prénom » ... Âge » ... Comment avez-vous connu le forum ? » ... Je suis un double compte, hn. Autres ? » ...Ah, oui, je m'excuse d'avance, j'aurais un peu du mal à faire ma fiche rapidement. Vu que je suis assez lent(e) de nature. Donc si vous pouviez éviter de me frapper, ce serait pas mal. >>'

Fiche terminée, quelqu'un pour me valider et pour me dire si c'est bon ? ~~
(J'aime pas m'auto-valider.. xD)

... Merci ? 8D
#Tousse# C'est mauvais à ce point ? D;