Quand il faut y a aller... Faut y aller... [Libre]

- P*tain qu'est ce que je fous ici? Pourquoi je les ai écouté? Pfff foutu tract..., dit elle devant les grilles du pensionnat.

Il devait être onze heure environ lorsque Revy arriva au pensionnat, elle ne pensait pas qu'elle y arriverai si vite. Pour être franche, elle souhaitait le contraire, elle aurait voulu que le voyage dur plus longtemps, retarder l'échéance le plus longtemps possible voilà ce qu'elle voulait mais le destin en a voulu autrement. Ah cette vielle peau ça devait surement être sa faute, elle qui lui avait prédis un avenir mouvementé et plein de mauvaises surprises... Après son engagement à l'armée US le fait de devenir professeur dans un pensionnat pour gens spéciaux devait en faire partie... Enseigner à des gosses en pleine crise existentielle l'art de se battre... Elle allait en baver elle le sentait, entre ceux qui pense être assez fort, les pleurnichard, ceux qui ne savent rien et les autres, mon dieu ça vraiment pas être beau à voir, surtout lorsque l'on a été major dans l'armé pendant deux ans. Certes ce fut court mais même si elle a exercé cette fonction que pendant un petit temps, elle a quand même eu le temps de voir à quel point être dans l'armée demandait un mental et un physique d'acier et elle eut bien le temps de souffrir aussi aux entrainement que sur le terrain, et si cet être abjecte, et le mot est encore faible, n'avait pas été là, ne lui avait pas fait toutes ces choses, elle ne serait pas ici. Elle n'aurait jamais été renvoyé de l'armée, elle ne serait pas retournée chez elle de façon précipité, elle n'aurait jamais reçu ce foutu tract qui ne voulait pas disparaitre et ça famille ne l'aurait pas envoyé dans cet établissement pour ce qu'ils appellent "une vie meilleure". Mais ce qui était fait et fait, elle pouvait faire marche arrière mais ce serait fuir, partir comme un chien apeuré la queue entre les jambes et ça c'était impensable pour Revy, peu importe ce qui allait lui arriver maintenant, elle l'affronterait la tête haute comme elle l'a toujours et puis ce n'est pas un pensionnat et une bande de mômes qui allait faire peur à notre ex-Major, à notre livreuse de la compagnie Black Lagoon. Elle en avait maté des gens bien plus coriaces que des adolescents en crise. Two-Hands allait leur dicter le ton, leur montrer qui commande, leur montrer qu'ils étaient encore loin de lui arriver à la cheville pour essayer de dicter leur loi. Mais tout cela n'était qu'une excuse...

Sa famille lui manquait déjà. Sa vielle peau de grand-mère avec qui elle se dispute tout le temps mais qu'elle plus que tout. Son grand-père bon vivant pour qui elle vouait une grande admiration. La délicatesse, la douceur et la chaleur de sa mère qui s’apparente à celle d'un ange. Son père, un éternel inquiet qui ne pouvait s'empêcher de faire du soucis pour elle et de faire de magnifique crises d’inquiétude. Masayuki qui était comme son grand frère. Son oncle taquin, coureur de jupon. Yuzu, Amane, Chisato, Haya... Et le domaine principal des Fukuda. Sa maison. L'ambiance bruyante et pourtant si chaleureuse qui y régnait. Elle avait eu beaucoup de mal à dire au revoir à tout ça, tout comme le jour de son départ pour l'armée. Deux sans voir ceux à qui elle tenait le plus avec l'incertitude de s'en sortir vivante avait été très dur pour elle malgré qu'elle est caché les apparences mais là... Elle allait rester un bon moment dans ce pensionnat... Le positif, c'est qu'elle avait plus de chance de s'en sortir en vie que sur le champs de bataille et puis elle pourrait s'octroyer un peu de temps pour leur rendre une petite visite de temps en temps. Revy attrapa ses énormes valises, il fallait maintenant entrer. Grâce à son pouvoir elle ouvrit le portail et entra dans ce que l'on pourrait appeler la court intérieur. Verte, naturelle mais carré à la fois, cela avait été bien pensé. Elle s'arrêta à mi-chemin, posa ses valises et s'assit sur l'une d'entre elle. Elle fouilla un peu dans la poche droite de son short et y sorti un paquet de clope. Elle tapota un peu sur le paquet pour en faire ressortir une qui finie entre ses lèvres pour ensuite le ranger et en sortir un briquet. Enfin elle l'alluma. Revy fit en sorte que sa cigarette se consume le moins rapidement possible. Elle jeta le mégot qui resta, le piétina et pris à nouveau ses valises et se remise à avancer.

Ça y est, il était maintenant tant pour elle de commencer une nouvelle page de sa vie. La brune ouvrit la porte, encore une fois avec son pouvoir et entra dans le hall.
Grand, silencieux, on ne pouvait pas faire plus accueillant. Elle continua donc d'avancer et observa la pièce qui faisait partie de son nouvelle environnement, quoi de plus normal. Le bruit de ses bottes touchant le sol résonnait. Ça la rassurait un peu mais en même temps ces bruits signalaient sa présence et qui sait sur quel type d'individu elle allait tomber. Au bout d'un moment elle posa ses valises dans un coin pas trop exposé histoire qu'on ne la remarque pas tout de suite et s'assit sur l'une d'entre elle en attendant patiemment que quelqu'une vienne l'accueillir ou faire son job en lui montra un peu les lieux principaux, important pour qu'elle ne se perde pas. Le reste, elle le visiterait elle-même, ça ne faisait aucun doute. Revy attendait donc mais elle avait beau se montrer patiente, pour elle ça commençait à faire long, les minutes s'écoulait lentement comme lorsqu'elle attendait les résultat des testes de l'US army. Pour remédier à ça, elle sortit son briquet et joua avec puis s'amusait avec la flamme qui si dégageait en lui donnant diverses formes ou la faisant bouger de façon inhabituelle.

.: Un Elève Inconnue et Une Nouvelle Prof de Combat ? :.