Ba dum tss !

Nom : Gorchkov.
Prénom : Isaak Sevastian.
Age : 27 ans.
Race : Humain.
Sexe : Masculin.
Pouvoir : Past Time : Isaak a la possibilité d’arrêter le temps (humain, objets, environnement …), avec bien évidemment plusieurs contraintes.
• A partir du moment où il utilise son pouvoir, l’arrêt du temps dure 1min25, temps largement suffisant qu’il utilisera pour achever son adversaire, et uniquement pour ça.
Si délais dépassé, il en subira les conséquences par des blessures physiques, ce qui le désavantagera gravement contre son adversaire.
• Le temps d’attente avant de pouvoir à nouveau user de son pouvoir sera de 46min.
• Pour ne pas se reposer uniquement sur son pouvoir ( assez limité ), il utilise des armes tels que des couteaux ou sa chère clé à molette.
Cependant, il n’aime pas les armes à feu, il faudra donc qu’il n’est plus que ça sous la main pour en utiliser une, et encore.
Elève/Professeur/Personnel : Personnel – Technicien.

Ses yeux ancrés d’un rouge profond forme son regard, un regard vide et sans émotions perdu dans l’indifférence. Perdu dans un monde à sens unique, sans accès et sans issus. Je ne saurais dire s’il cherche à se défaire de ses chaines étouffantes afin de trouver son chemin, ou si ses yeux reflètent le monde qu’il a toujours souhaité voir, un monde où il se serait enfermé de son plein gré.
Ses cheveux blancs, dû à une maladroite chute lorsqu’il fut à peine sortit du ventre de sa mère.-étonnant de voir à quel point ses parents chéris faisaient attention, mh ? – Le blanc de la neige, signifiant l’impureté de la pureté même. Etant ni trop court, ni trop long mais fâcheusement indomptable. Un tatouage encré sur sa peau pâle, au niveau de son omoplate gauche, dévoilant ainsi ses muscles bien visibles et une agilité pratique, récompense de ses entrainements acharnés. Un mètre quatre-vingt- cinq plutôt imposant lui correspondant plus que parfaitement. Remarquez également ses piercings à l’oreille gauche, ainsi que ses ongles négligemment cassés, cause étant son travail.
Habituellement vêtu d’une chemise accompagnée d’une cravate et un simple débardeur qui lui suffisent amplement, ainsi qu’un pantalon simple retenu fermement par d’innombrables accessoires et une ceinture en cuir dont les couleurs se limitent le plus souvent au noir et au rouge. On ne le voit jamais sans ses fameux bandages, soigneusement enroulé autour de son cou et de chacun de ses avant-bras, on constate donc que sa façon de se vêtir ne colle pas exactement avec son métier, mais peu importe, n’est-ce pas ?
Que vous l’aimiez ou non, il ne s’intéresse pas à vous.

Maniant les mots comme d’autres manies le couteau, vous serez toujours la proie d’Isaak et non le loup, même dans les pires moments où vous serez égale au fier vainqueur triomphant que l’on ne cesse de remarquer dans les films, ses mots retourneront la situation, finissant par vous lacérer et s’accrocher à vous tels des parasites, s’infiltrant sous votre peau, vous faisant rentrer dans une valse qui torturera votre esprit, afin de vous dévorer tout enti- Je plaisante bien sûr.
En fait, Isaak ne fera que vous offrir les mots que vous avez envie d’entendre au fond de vous, flatter votre égo, vous voir bomber le torse à chaque mot doux qu’il vous souffle à l’oreille, vous qui êtes aveuglés par votre propre égoïsme, il se moquera intérieurement de votre fierté répugnante.
Il ne s’intéresse à presque rien, et encore moins à vous. Courez-lui après, mais il ne vous rattrapera pas dans votre chute. Vous serez presque invisible à ses yeux, car ils regardent toujours autre chose, une chose perdue à jamais, une chose qui le hante, seule chose à qui il s’accorde de penser, sa précieuse pupille défunte.
Aussi, Isaak ne se prendra pas la tête pour des choses qu’il juge futile, c’est-à-dire tout. Si vous le provoquez par la violence, il vous répondra par la violence, si vous le cherchez par les mots, il vous répondra par les mots. Simple et cela évite les pertes de temps. Manque de chance pour les plus collant, il ne s’emporte et ne s’énerve pas rapidement, il faudra donc vous armez de patience afin de le voir exploser, ce qui n’arrivera probablement jamais, alors n’usez pas de vos soi-disant talents pour rien.
Derrière ce beau-parleur, il existe quelqu’un de méprisable, et méprisant. Le genre de personne que vous regarderez comme étant la peste incarné, qui vous donnera envie de vomir rien qu’à entendre son nom, naïves personnes que vous faites, ne prendrez pas la peine de déchiffrer dans ses entrailles un cœur meurtrie et vide depuis quelques années déjà. Je crains que plus jamais ne renaisse cet Isaak souriant et chaleureux, l’Isaak que vous n’avez jamais connu, ne viendra jamais sonner à votre porte.

Je me souviens parfaitement de ce jour, l’odeur de son parfum doux et pétillant, ses longs cheveux blonds et soyeux, son sourire de princesse, à ce moment, j’ai presque cru que je m’étais retrouvé au paradis. Ce truc qu’on appelle le fil rouge, qui relis deux personnes entre elles, avant je n’y croyais pas, c’était stupide, et pourtant, elle et moi, nous sommes le parfait opposé … Qui s’assemble à la perfection.
Mes parents ne faisaient attention qu’à leur travail, par peur de finir vieux et flasque et ne pas pouvoir profiter de leur retraite, ils étaient radins, aigris et n’arrivait même pas à me voir comme leur fils. J’étais un sale morveux attirant les problèmes et malheurs successifs, j’étais jeune, j’étais pitoyable, et j’étais leur pire cauchemar. Coincé dans cet être qui ne me correspondait pas, enchaîné à ce faux moi, il n’y avait aucune issus possible, quelque chose ne me permettait pas de changer, quelque chose me retenait et me rongeant, faisant lentement son nid en mon intérieur, me faisant perdre croyance et espoir, d’un appel silencieux et presque inaudible, je criais au secours dans un faible murmure, je souhaitais qu’un ange tombe du ciel et me libère de cette noirceur.
J’ouvris les yeux. Ses cheveux me caressaient les joues, son odeur me traversa les narines et son sourire était celui d’un ange, sa lumière était celle qui repoussait mes ténèbres, c’était elle, et sans le savoir, elle me tendait sa main depuis le début, m’attirant chaque jour un peu plus dans son éblouissante lumière, elle fût mourir les démons qui prenaient possession de mon corps et me montra que la vie n’était pas seulement noire.
Le temps écoulé à ses côtés m’apparaissait comme un rêve éveillé, les soirées d’été où nous allions regarder les étoiles, les journées passés aux parcs d’attractions, ainsi que l’aide qu’elle m’apportait pour mes devoirs, chaque souvenir où elle est présente sont ancrées dans mon esprit, grâce à elle, j’ai enfin découvert à quelle allure fulgurante pouvait battre un cœur, à comment le son de sa voix pouvait me rendre heureux, comment la chaleur de sa main pouvait me donner ce sentiment d’être le seul à connaître la vraie définition de l’amour.
Le temps passa et emporta avec lui toute la beauté de cet ange, il devint affaibli et sa lumière ne fut plus, allongée sur son lit d’hôpital, mon cœur se pinçait à sa vue, mes yeux n’acceptait pas cette dure réalité, je n’acceptais pas le fait qu’elle puisse mourir. Jour et nuit, je veillais sur elle, parfois même dans les plus abominables cauchemars qu’elle ait pu faire, dans ses murmures, elle me suppliait de mettre fin à son calvaire, sa main se ressaierait avec peine dans la mienne et se tâchait de mes larmes. Comment était-il possible pour moi d’achever mon si précieux ange, malgré qu’il perde peu à peu ses ailes, que sa blancheur éclatante ne faisait place qu’à la pâleur d’un mort, qu’elle n’avait même plus assez de force pour siffler son désespoir entre ses lèvres, non, c’était impossible pour moi, mon égoïsme me retenait, de toute mes forces, je m’agrippais à ses restes, je l’empêchais de se libérer à son tour, je l’empêchais d’être heureuse et mon amour envers elle ne lui causait que plus de souffrance. Je savais que je la perdrais, mais je pensais qu’elle resterait à mes côtés pour toujours.
Le temps fini par s’évaporer, le bip strident de la machine me perçait enfin les oreilles, je la regardais sans la voir, et ne sut jamais à ce moment même, si elle souriait ou si elle pleurait. Depuis le début, je le savais, je savais que le bonheur n’existait pas, que ces ténèbres reviendrait me pourrir un jour ou l’autre, je le savais mais j’étais sourd, tout est de ma faute, et jamais je n’aurais la chance de me rattraper, fatigué de lutter, j’ai décidé de laisser cette noirceur me ronger et faire de mon corps une pourriture ambulante.
Jusqu’au jour où, un prospectus me tomba sous le nez pendant une de mes énièmes siestes, ‘Pensionnat Kageshiro’ mh .. ? Faudrait peut-être que je me trouve un boulot.

’C’est parti’.