Toc, toc, toc [pv Asamura Raven]

Aïra était assise sur son lit, sans pouvoir dormir. Cela faisait maintenant quelques jours qu'elle était revenue au pensionnat, après ses longs mois d'absence, mais elle ne se sentait toujours pas à sa place. Tellement de gens nouveaux étaient arrivés...Et Asamura, elle l'avait laissé, sans même lui dire qu'elle partait, sans le dire à personne d'ailleurs. Ça avait été une décision difficile, mais elle ne la regrettais pas. Elle avait besoin de prendre un peu de recul, de voir différemment cette école si...différente. Elle avait vécu longtemps seule et écartée du monde, pour s'habituer peu à peu à la présence humaine, et aller dans un pensionnat pleins de gens, ça l'avait changée... Elle s'était fait des amis, ce qu'elle n'avait pas eu depuis bien longtemps. Et elle avait connu Asamura. Lui qui avait fleuri ses journées, égayé sa vie à Kageshiro. Il avait changé, lui aussi, depuis qu'il l'avait connue. Lui, grand pervers de Kageshiro, avait presque laissé derrière lui cette partie de lui, adoptant même deux petites filles. Comme elle leur avait manqués elles aussi... Mais on ne peut jamais changer complètement, on est comme on est, et une seule personne ne peut pas nous changer complètement.
De toute façon, quoiqu'en dirait les autres, Aïra ne pouvait pas lui en vouloir. Asamura était un homme, et la jeune et éternelle Aïra ne pouvait combler tous ces désirs. Il était déjà bizarre qu'un homme comme lui se soit intéressé à elle. Ils avaient été heureux, certes, mais ça n'avait été, ce ne pouvait être qu'une relation éphémère. Asamura vieillirait et Aïra resterait une enfant.

Aïra sourit. Comme cela sonnait pitoyable, à bien y penser. Mais il fallait qu'elle lui parle, c'était maintenant décidé. Elle en avait marre de le croiser dans les couloirs et de seulement hocher la tête, ou de sortir un timide "salut".Oui, il fallait qu'ils en parlent, même si, si le moment venait, elle ne savait pas trop qu'est ce qu'elle lui dirait.
Il fallait qu'elle y aille maintenant, d'ailleurs, pensa-t' elle, maintenant ou jamais. Elle se leva et s'habilla en quatrième vitesse, avant de se rasseoir sur son lit, accablée. Comme elle se sentait ridicule ! Que dirait Asamura s'il la voyait débarquer à cette heure de la nuit pour "parler". C'était un truc de fille, sans aucun doute. Mais elle en avait besoin, et elle ne se rendormirais pas avant d'avoir éclairci cette affaire. Elle prit donc son courage à deux mains, et ouvrit la porte de sa chambre. Le couloir était vide et sombre. Elle s'en doutait. Même si elle n'était jamais allé dans la chambre d'Asa, elle pensait savoir où la trouver. Elle arpenta quelques couloirs, monta un escalier, et enfin tomba sur la chambre nº6 des professeurs et surveillants. Elle s'accouda à la porte. Aurait elle le cran de frapper ? Asamura ne devait pas être seul dans sa chambre. Que diraient ces colocataires s'il la voyait arriver ? Mais elle n'était pas venu ici pour rien, et elle connaissait Asamura comme étant d'un sommeil léger. Elle se lança donc, et frappa doucement à la porte, espérant qu'il l'entende.

Cela faisais combien de temps maintenant? Combien de temps qu'elle était partie sans me prévenir, que je ne l'avais pas revue durant une éternité. L'attente se faisais longue et cette autre côté s'était reveiller et je ne savais pas du tout ce que tout cela allait donner. Mais bon je n'avais pas le choix , je devais voir la réalité en face, elle devait me hair... Du moins c'est ce que je pense mais si jamais j'avais une chance de revenir sur de bonnes bases avec elle je pourrais enfin.... Tout ceci était ridicule, bien sur que non elle ne me laisserais pas cette chance la qui le ferait de tout façon? Elle était jeune encore et moi j'étais une personne qui continuait perpetuellement de vieillir c'était inconcevable que j'étais avec elle et pourtant c'est ce qui c'était passer.... Je me souvenais de ces jours, ces jours heureux que nous avions eu ensemble, notre virée à la plage etc... Rien que de repenser à ces moments appaiser mon âme et me faisais un plus grand bien. J'étais un peu mieux mais c'était la nuit et je ne trouvais point le sommeil. J'étais donc tranquillement allonger sur mon lit, regardant les étoiles depuis le velux en attendant je ne sais quoi, une venue? Je ne savais même pas moi même ce que je désirait vraiment et c'était vraiment pathéthique au final.


-Aïra ou est tu?....

C'était les mots que je répétait sans cesse, en effet nous ne nous croisions juste du regard et je ne l'avais plus prise dans mes bras depuis un petit moment et je le voulais vraiment, j'en avais besoin.... Mais au bout d'un moment, j'entendit dans le couloir des bruits de pas s'approcher de ma chambre, qui cela pouvait t'il être? Je n'en savais pas mais à entendre cela devait être une fille, assez jeune marchant un peut timmidement et hésitante. Il faut dire que il en fallait du courage ou être suicidaire pour aller dans ma chambre comme ça. Par chance je n'avais "pas de collocataire" vu qu'elle n'était jamais la D:. La personne frappa à la porte timmidement. J'ouvrit alors la porte doucement pour voir qui était-ce? J'eut un grand sourire à la surprise que je venais de voir. Elle était la, devant moi, enfin depuis tout ce temps...

-Tu est la? Je t'en prie entre ^^...

Aïra ne s'attendait pas à qu'il soit réveillé. Il avait l'air...de l'attendre. Mais c'était impossible ! Elle rentra timidement dans la chambre,et voyant qu'Asamura était seul, elle se détendit un peu.
Sans demander la permission, elle s'assit sur le lit du professeur et soupira.

-Je...je n'arrivais pas à dormir_Balbutia-elle._J'avais besoin de te voir...de te parler.

Elle baissa les yeux.Cela fesait tellement longtemps qu'elle espérer pouvoir lui parler. Maintenant, elle ne savait plus quoi dire.

-Je suis revenue au pensionnat pour te revoir. Tu me manquais trop...

Il fallait bien qu'elle commence par quelque chose

Mais...te voir et ne pas te parler, je crois que c'est pire...C'est ma faute....si je n'étais pas partie, rien de tout ça ne serait arrivé. Je ne t'en veux pas, je voulais seulement que tu le saches, parce que tu es adulte... Parce que j'ai encore besoin de toi... Et je m'en fous, t'as qu'à partir avec d'autres femmes, tant que tu reviens me voir...parce comme couple, on a pas beaucoup de futur...tu vieillis, pas moi...c'est pas à moi que ça pose problème, mais tu peux pas sortir avec une gamine...Mais je crois que j'ai besoin de toi...et j'ai besoin de t'avoir près de moi....prends moi comme tu veux, comme amie ou petite soeur, mais ne m'abandonne pas....

Aïra se tut. Elle avait rougi en disant ces mots. Mais c'était vrai, elle avait besoin de lui. Elle avait besoin de l'avoir dans ses bras. Elle regarda ses pieds,attendant une réponse d'Asa...

C'est si beau ce que les personnes peuvent dire...Ils suffit de quelques mots pour pouvoir changer totalement une personne. Je ne m'en étais jamais rendu compte auparavant et c'était cette jeune femme, Aira... elle étais revenu dans ce pensionnat et pour moi après tout ce que j'avais fait... Elle rougissait de honte mais il ne fallait pas, non. Ce n'étais pas à elle d'être dans cette situation embarassante mais bel et bien à moi d'assumer tout cela. C'était stupide mais pour une quelconque raison j'avais les larmes qui étaient montés jusqu'à mes yeux et je ne savais pas comment je faisais pour me retenir. Je la prit dans mes bras, je ne savais pas si j'en avais vraiment le droit mais il fallait que je le fasse, elle avais besoin de moi et j'avais besoin d'elle.

-Aira je suis désolé.... Je ne voulais pas faire tout ça je te le jure. Je ne savais pas du tout ce qui m'as pris mais ce n'étais pas vraiment moi mais tout t'expliquer serait toujours aussi compliquer et je ne suis pas sur que tu le prendrais bien. Mais j'ai besoin de toi Aira, tu me manquais depuis si longtemps. Je t'ai attendu tout ce temps mais à chaque fois tu n'étais pas présente, ma situation dans le pensionnat n'avais pas vraiment évoluer mais a plutôt dégrader. Tout cela pour dire c'est que...je ne veux pas te quitter...je t'aime....

Cela avais été difficile à lui redire car je ne savais pas du tout ce qu'elle ferait par la suite. Après tout je ne méritais pas son amour mais elle était si magnifique.... Alors doucement, je m'approchais d'elle comme pour l'embrasser, je ne savais pas ce qui se passerais ensuite. Peut être qu'elle me repousserai et qu'elle partirais? Peut être qu'elle resterais avec moi? Je ne le savais pas encore pour le moment mais j'attendais la réponse...

Être dans ses bras, s'était la seule chose dont elle rêvait depuis des mois. Sentir son coeur battre près d'elle, sa chaleur humaine, son souffle régulier. Comme tout cela lui avait manqué.

Elle sourit intérieurement en entendant les mots d'Asa, elle n'attendait pas moins de lui, mais au fond de sa tête, elle n'était pas sûre de bien vouloir continuer cet amour impossible. Un doute, un brin qui ne la laissait pas profiter pleinement de ce moment magique. Voulait-elle le voir souffrir comme il avait l'air de l'avoir fait ces derniers mois. Sa seule préoccupation était de le voir heureux, et elle n'était pas sûre de pouvoir à long terme être heureux. Mais seraient ils heureux s'ils se comportaient seulement comme des amis ?

Elle se rendit compte qu'il avait aussi besoin d'elle qu'elle n'avait besoin de lui. Et, ne pensant pas aux conséquences, au futur, mais seulement à l'instant présent, elle laissa son corps la guider vers ce qu'elle rêvait depuis trop longtemps de faire, et posa ses lèvres sur celles d'Asa, pour se sentir enfin entière, et heureuse à nouveau.

Je me sentais à nouveau revivre... Tout ce que j'avais fait avec elle auparavant, cet instant présent, tout se bousculais dans ma tête et me rendais heureux. Bien entendu ce n'étais pas un bonheur comme tout les autres. Quand j'étais jeune j'ai aussi connu ses histoires d'amour mais mes sentiments n'étaient pas pousser jusqu'à mon état actuel...

-Je suis content de t'avoir avec moi de nouveau...

Il fallait que se sois dit, je me sentais tellement bien en même temps qu'il était difficile de ne pas exprimer clairement les sentiments que je ressentais vis à vis de cette jeune vampire. C'est drole mais dans un sens j'avais l'impression que c'était la première fois que je l'embrassais alors que ce n'était pas du tout le cas auparavant mais bon. Pour l'instant je me sentais de nouveau moi, je me transformais, je retrouvais ce goût de vivre qui n'était pas aussi fort auparavant mais bon. Je la gardais doucement dans mes bras, rechauffant mon corps pour qu'elle se sente bien, apaiser. J'avais toujours été long à la détente et stupide auparavant mais maintenant tout cela était terminer pour moi et je mettais le passé de côté pour laisser place à un futur inconnu sans savoir réellement si il allait être bon ou pas. Mais maintenant une chose bête me venait à l'esprit, je ne lui avais rien proposer, si elle avais faim ou quelque chose comme cela alors je lui demanda tranquillement:

-Tu as envie de quelque chose? ^^

Aïra se blottit contre lui. Elle ne profitait maintenant que de l'instant présent. À la question d'Asa, elle rit.

-Mmmhhh....t'as pas un tic tac ?

Elle se leva.

-Attends, je reviens, j'ai besoin de me rafraîchir un peu.

Elle se dirigea vers la petite salle de bain de son ami et alluma la lumière. Elle se dirigea vers le miroir qui ornait le lavabo et jeta un regard vers son visage blafard. Elle était aussi blanche que d'habitude, et de grosses cernes entouraient ces yeux rougeâtres. Elle n'avait pas beaucoup dormi ces derniers temps. Elle se frotta les yeux, avant d'ouvrir le robinet pour glisser ces mains sous l'eau gelée. Elle s’aspergea le visage. Trop d'informations en même temps pour son cerveau. Elle sourit sarcastiquement à son visage de morte vivante, avant de se rediriger vers la chambre et se rasseoir sur le lit près d'Asa. Elle prit sa main et commença à jouer avec les fins doigts du jeune adulte.

-Contente de te retrouver, souffla t'elle.

Elle avais rigoler à ma demande, pourtant je pensais avoir été assez sérieux pour une fois vu que d'habitude je n'étais pas très malin il faut le dire. Mais bon je ne savais pas si j'avais des tics tacs et j'étais en pleine reflexion intense dans ma tête quand tout un coup elle décida de se lever pour se diriger vers la salle de bain en me disant qu'elle avais besoin de se rafraichir ce qui était assez facilement compréhensible car après tout il était vrai qu'elle avais des cernes et cela m'inquiétais beaucoup.

N'avais t'elle pas dormi à cause de moi? Je me sentais assez coupable de la chose, j'étais responsable de son malheur mais bon il fallait que je réfléchisse à la solution. J'eut un flash dans la tête en me rapellant ou il y avais des tic tac: porte de la commode que je m'empressa d'ouvrir et de les poser sur la table comme cela elle pourrait en prendre dès que l'envie le lui prendrais ^^ Elle revenu ensuite pour s'assoir près de moi et elle commença à jouer avec mes doigts qui étais on peut le dire assez fins. Elle disais qu'elle était contente de me retrouver et je me mis à rougir très légerement car je ne savais pas si elle savais à quel point moi j'étais heureux. Je sentais le besoin de le lui dire...

-Et moi donc, je suis le plus heureux des hommes...

Je me mis à lui caresser doucement sa joue, je voulais qu'elle se sente aimer et qu'elle ne fasse pas attention à son visage car moi je la trouvais toujours radieuse et je me fichais de ce que les gens pouvais penser de moi, j'étais comme ça et il ne fallais pas chercher plus loin. Je lui montra les tic tac sur la table:

-Comme promis ils sont la ^^

J'étais assez perdu dans mes pensées et un besoin de conversation se faisais sentir...

-Je n'arrive pas à croire qu'on en sois arrivé la depuis notre virée à la plage, je me sentais si apaiser....

Les souvenirs se remettait dans ma tête et j'attendais qu'elle me parle un peu d'elle ou qu'on fasse n'importe quoi tant que cela le lui plairait.

Aïra attrapa la boîte de Tic-tac, souriant intérieurement que sa demande insolite est été
acceptée. Elle tendit la boîte à Asa.

-T'en veux ?

Puis en prit un qu'elle croqua puis elle posa sa tête sur l'épaule d'Asa, écoutant ce qu'il lui disait.

-Ça m'a l'air si lointain tout ça... Et pourtant, nous revoilà ensemble, après presque un an...

Elle soupira.

- Mes nuits ont été courtes depuis que je ne t'ai plus. Je dormirai sans doute mieux à présent...

Elle rit soudain, une idée lui ayant traversé la tête.

-Tu t'imagines que bientôt, on te prendra pour mon père !

Elle se tut à nouveau. Ce n'était peut être pas la meilleure chose à dire.

-Tu te rappelles, sur la plage, tu m'avais demandé en fiançailles...comme cela remonte à longtemps !

Elle ferma les yeux, sa tête toujours posée sur l'épaule de son ami et laissa que le silence submerge la pièce et son esprit.

Elle avais le visage pale, elle semblait l'air épuiser et elle n'avais surement pas dormi depuis très longtemps, quel coupable je fais... Je ne pensais pas dans quel état j'allais la retrouver et ce teint était si pale qu'elle décida d'elle même d'aller dans la salle de bain pour se passer un coup d'eau sur le visage. Moi je la trouvais dans tout les cas belle et qu'importe ce que les autres disaient car c'était la femme que j'aime et pas une autre et tout ça à cause d'un dédoublement de personalité tout ceci était arriver.

Si j'avais su me controler, si j'avais su..... Je me rapellais alors d'un évenement tragique pendant qu'elle étais dans la salle de bain, j'en avais des frissons qui me parcouraient le long du corps mais pour le moment je ne pouvais pas vraiment faire grand chose. J'avais pris moi aussi également un tic tac car c'était assez bon et puis vu qu'elle m'en avais si gentiment proposer. La nostalgie de la plage revenais quand elle reparla de ma demande de fiancailles... Je passais alors tendrement ma main pour caresser sa joue, doucement pour qu'elle puisse se détendre voir qu'elle s'assoupisse pour qu'elle puisse reprendre des forces et je lui dit tout bas:

-Ce que je t'ai dis la bas vaut toujours maintenant et ceux pour le restant de mes jours....

J'étais de nouveau heureux, je me laissais tomber sur le lit en étant allonger et la serra contre moi, nous avions tout les deux besoin de la présence mutuelle et je fermais moi aussi les yeux pour profiter de cet instant présent....

Dans ces bras, sa joie revenait, ses membres reprenaient toutes leurs forces d'antan, et la lassitude qui lui avait longtemps pris toute son envie de vivre revenait. Elle était heureuse, oui. Elle se blottit encore plus contre lui, et aurait pu rester comme ça des heures. Rien ne l'importait plus que de ne plus le lâcher, ne plus jamais partir de ses côtés.

-Tu sais...je t'aime.

Elle ferma les yeux, repensant aux histoires qui avaient du arriver à son ami pendant son absence. Au début, elle n'y avait pas cru, puis elle l'avait vraiment mal pris, se demandant pourquoi elle était revenu. Il avait refait sa vie, et ça ne servait à rien de revenir comme si rien ne s'était pas passé. Pourtant, à l'instant, elle s'en fichait, elle ouvrit les yeux et embrassa passionnément Asa, qui était enfin à ses côtés.

Elle était au chaud, près de l'homme qu'elle aimait, enfin complète et heureuse. Elle ferma les yeux, blottie contre son Asamura, et laissa son esprit divaguer. Elle sentait la respiration de ce dernier tout prêt d'elle, et le sang qui coulait dans ses veines réchauffait son corps. Sa pauvre identité de vampire ne la laisserait pas rester avec lui pour très longtemps, mais pour l'instant, elle ne voulait qu'être comme maintenant, heureuse et détendue, près de son unique raison de vivre. Que sentait il, lui, à l'instant, elle ne le savait pas, C'était bien là les mystères de la vie. Mais quel intérêt de savoir toujours ce que pense l'autre, alors que justement l’intérêt de cette obscurité pour notre savoir, c'est de pouvoir rêver, d'imaginer ce qu'à l'autre dans la tête, ou sinon, tout simplement, se laisser guider.
"Il est bon de cacher ce qu'on a dans le coeur", disait Molière. Car, oui, il est bon parfois laisser ce voile, que seul la personne peut relever sur certains bords lorsque l'envie lui vient.
Et dans cette scène miraculeuse, la réunion de deux êtres chers, les mots n'avaient plus alors d'importance, car ce qu'ils avaient à se dire ne relevaient plus des mots, mais seulement de leur respiration conjointe et de leurs corps entrelacés. Et dans ce bonheur infini, Aïra s'endormit, paisiblement, comme elle n'avait pas dormi depuis bien des jours.