Shopping sans argent? (+Squalo)

Contre toute attente, la première semaine de Medea en temps que « jeune enseignante très sérieuse » comme elle aimait à penser, se passa remarquablement bien. Ce nouveau métier était très excitant pour elle et elle avait l’impression d’apprendre de nouvelles choses chaque jour. Contrairement à ce que ses inquiétudes lui disaient, elle était plutôt dans son élément. Le contact, la transmission, malgré son peu d’expérience dans une réelle société, étaient des qualités dans lesquelles elle se retrouvait. Le week end était enfin venu, et malgré son bonheur dans l’école elle l’avait attendu avec impatience, pour la simple et bonne raison qu’il fallait absolument qu’elle aille en ville faire du lèche vitrine.

Ainsi elle se promenait, sourire rayonnant aux lèvres et cheveux aux vents, dans les rues de la ville à quelques kilomètres du pensionnat. Jamais elle ne s’était sentie aussi heureuse et comblée. Il y avait tellement d’objets et de vêtements magnifiques qui défilaient derrière leurs immenses vitrines et les gens étaient si bien habillés qu’elle eut très honte de sa longue jupe abimée et de ses chaussures usées. Jamais de sa vie Medea n’avait vu d’aussi belles robes. Elle avait vite fait un tri grossier des affaires qu’il lui faudrait et s’était en priorité jeté dans un magasin de chaussures chics pour choisir une nouvelle paire de bottines. Mais dans son euphorie elle avait complètement oublié qu’elle n’avait plus une seule pièce après le long voyage qu’elle avait accompli pour trouver le pensionnat. C’est donc frustrée qu’elle ressortit aussi vite qu’elle était rentrée du magasin et qu’elle décida de se renseigner auprès des banques pour ouvrir un compte. Elle partageait sa chambre d’interne avec trois autres personnes aussi le loyer qu’elle devrait payer une fois sa paye obtenue était relativement minime et lui permettrait de placer un peu d’argent, à condition bien sur qu’elle résiste à la tentation de tout dilapider dans ces merveilleuses boutiques.

Pour s’encourager à économiser, la jeune femme s’était mis en tête de débuter un régime. Elle s’était rapidement rendu compte que de telles habitudes alimentaires n’avaient strictement aucun intérêt réel pour sa santé, cependant elle aimait à penser qu’elle ne coutait pas cher à ses bienfaiteurs. Ainsi, elle s’autorisait des féculents et de la viande le midi, et le soir uniquement du riz, de la soupe ou de la salade. Les seules gourmandises de sa journée étaient ses petits gâteaux du matin qu’elle aimait savourer avec un bon thé. Très souvent, Medea avait l’impression d’être une grande lady qui habitait dans un grand manoir et qui vivait une vie très cultivée et citadine. Petite elle avait vécu enfermée chez elle dans un patelin ou sa mère la cachait loin de la civilisation. La vie urbaine avait très tôt nourris ses plus grands fantasmes et la visite presque touristique de cette ville était l’aboutissement d’une vie d’espoirs secrets.

Elle avait cependant négligé un aspect embarrassant de cet environnement, à savoir la pollution qui lui était fortement déconseillée dans le cadre de la préservation de ses poumons fragiles. L’air saturé de gaz d’échappement brulait la gorge de la fragile jeune femme et elle ne tarda pas à tousser sèchement. Elle fut bien contente d’avoir emporté des pastilles pour la gorge dans son sac à main. Elle en attrapa une qu’elle goba naïvement, pensant que cette petite toux passerait. Mais la gêne dans sa gorge ne fit que s’intensifier et ses quintes de toux se firent de plus en plus fréquentes et douloureuse. Morte de honte a l’idée de tousser en public, elle se dirigea rapidement vers une rue moins fréquentée où. La pauvre continuait tousser si fort que sa tête tournait. Quand elle s’arrêta pour essuyer ses petites larmes, elle vit que sa mitaine était souillée par une petite tache rougeâtre. Elle ne sut quoi faire et s’écroula sur un banc en tremblant, en proie à une détresse sans nom et ne sachant que faire.

Se Lever, Se laver, S'habiller, Manger, Boulot, S'entrainer et Dormir... Pensez-vous réellement que ce sont des activités très divertissantes pour une personne comme lui ? Après tout, tout le monde avait bien le droit a un peu de repos pour se changer un peu les idées non ? Squalo avait décidé de prendre sa journée et sortir un peu à l'extérieur laissant les autres surveillants se charger de la surveillance du Pensionnat. Il sortit alors enfin du pensionnat avec comme seule pensée " Aujourd'hui je ne taperai pas de crise. " Car Franchement, Le jeune homme à la longue chevelure argentée l'avouait lui même...Il était outrageusement voir excessivement trop violent avec autrui.

Une fois en route pour la ville, Squalo arpentait un peu les rues de la ville tout en prenant plaisir à contempler les environs
tant qu'il en avait l'occasion. Un sentiment de nostalgie semblait tout de même l'envahir comme un doux venin se déversant délicatement en lui. A vrai dire durant sa "tendre" enfin si on peu dire tendre enfance ce jeune homme appréciait faire un peut de lèche-vitrine pour tout se qui concernait de près la cuisine. Il visita alors une échoppe de Takoyakis, d'où il ressortit avec 3 barquettes puis visita ensuite celle des Tamagoyakis et en fit ensuite de même avec celle vendant des Ramens.
Vous l'avez surement comprit: Ses yeux brillait comme des billes à la vue d'échoppes Gastronomiques ou de Restaurants. Sa passion pour la nourriture était surement égale à celle que le jeune homme possédait pour l'art de Manier une arme.
Histoire de digérer correctement tout ce que le jeune homme avait pu avaler depuis le début de sa sortie mouvementée, il le temps pour une fois d'aller prendre quelques bouteille de Saké ainsi que deux Moka au lait avec de petits morceaux de noisette déposé sur le haut.

Le jeune homme ici présent décida donc d'aller s'installer a un endroit paisible où personne ne risquait de le déranger pourtant avec cette pollution que dégageait ce quartier à la fois résidentiel que commercial presque aucun endroit n'était à l'abri de ces fumées que dégageait les pots d'échappements ou bien même alors les usines. De plus en plus après m'être éloigné du côté pollué de la ville, un sentiment étrange commençait a faire son apparition... "Suspicion", "Hésitation" qui lui disait de ne pas continué mais comme vous savez que Squalo n'en fait qu'a sa tête vous savez comment cela a terminer...
Il continua tout bêtement son chemin toujours tout droit, sans jamais s'arrêter quand tout d'un coup, il se stoppa net. Son sac pleins de Boisson en l'air, lui au sol ainsi qu'une jeune femme à la belle chevelure argentées. D'un geste habile, il rattrapa son sac ainsi que celui de la jeune femme.

- ( Du calme... T'as promis de rester calme aujourd'hui. Surtout que c'est une Magnifique Jeune femme en plus ) Hmm... Désolé d'avoir était si maladroit Mademoiselle. *Tends sa main pour la relever avant lui rendre son sac *
C'est toi... Medea. Et bien on peut dire c'est un signe du destin de te retrouver ici

‘Que faire ? Que faire ?’ se demandait la pauvre Medea alors qu’elle agitait dans tous les sens sa main droite tachetée de rouge. D’habitude les petits bonbons au miel marchaient dans ces cas là. Pourquoi ca ne marchait pas ? Dans la panique, elle n’arrivait plus à réfléchir, c’était comme si tout se brouillait dans sa tête, comme si ses pensées bouillonnaient dans une cocotte minute.

‘Voyons quand on tousse du sang c’est qu’on est malade… quand on est malade on appelle le médecin… si on ne peut pas alors on prend des médicaments… et des médicaments on en trouve… Dans une pharmacie !’ s’écria-t-elle a voix haute.

Elle se leva d’un bond pour revenir sur la route principale sans vraiment regarder et heurta quelqu’un de plein fouet. Comme elle tenait mal sur ses fines jambes et s’était levé trop vite, elle tomba au sol sans rien pouvoir faire.

Hmm... Désolé d'avoir était si maladroit Mademoiselle.

Elle leva doucement la tête et vit une cascade de cheveux argentés glisser et une main se tendre vers elle.

-Oh, Squalo !

Elle recula brusquement sa main droite qu’elle s’appretait a lui donner et enleva prestement sa mitaine sale des dents pour la ranger dans une de ses poches. Elle s’empressa de lui redonner sa main en rougissant car elle ne voulait pas qu’il croit qu’elle négligeait l’aide délicate qu’il lui proposait.

C'est toi... Medea. Et bien on peut dire c'est un signe du destin de te retrouver ici .

Ses yeux brillerent quand le mot ‘destin’ s’imposa comme la seule vérité dans sa tête. Comment aurait-il pu en être autrement ? En vérité, de manière ne serait-ce que mathématique, combien deux personnes avaient-elles de chances de se rencontrer par hasard dans une grande ville ? Et surtout dans une petite rue peu fréquentée ? Elle se hissa debout et se sentit toute petite a côté du surveillant, qui devait faire bien trente centimètres de plus qu’elle, à moins que ce ne soit seulement dû au fait qu’elle était si impressionnée et surprise de le voir devant elle. Squalo lui tendit son sac à main qui était tombé par terre en même temps qu’elle et elle s’en saisit d’une main peu assurée.

-J’aurais du faire attention avant de me lever comme ca, c’est à moi de m’excuser, dit elle poliment en lui souriant pour ne pas baisser les yeux.

Non, elle ne pouvait pas simplement dire ca et le laisser en plan pour aller s’acheter de vulgaires médicaments ! Si le destin l’avais mis sur sa route, c’est que le destin avait répondu à ses interrogations et que ce gentil jeune homme était sans aucun doute la solution à son problème. De plus, elle se rendait compte qu’elle ne lui avait jamais adressé la parole en dehors de son cours. C’était pourtant, et elle en jaugeait maintenant l’ampleur, quelque chose dont elle avait vraiment eu envie. Elle n’avait simplement pas eu le courage de lui en dire plus lors de leur première rencontre et n’avais pas pris le temps d’essayer de le rencontrer à nouveau.

-Toi aussi tu te promènes aujourdhui ? Tu as acheté quelque chose ? demanda-t-elle pour engager la conversation et en remarquant qu’il portait des sacs de courses.

Elle regarda ses sacs avec interêt et commenca même à se demander s’ils ne contenaient pas des médicaments. Etrangement, elle ne toussait plus et les tremblements qui agitaient son corps n’étaient plus que des petits frissons discrets. Certes il l’intimidait un peu mais elle se sentait plutôt rassurée en sa présence, convaincue qu’une personne que le destin avait mise sur sa route et ayant les memes cheveux qu’elle ne pouvait etre que bienveillante.

« Moi...Amoureux ?! »

Fiou... On peut réellement affirmer que j'avais de la chance d'être tombé sur cette magnifique jeune femme qu'était Medea. "Anooo" qu'est-ce je venais de dire à l'instant ? Je rêvais ou je venais réellement d'aligner "Magnifique", "Jeune" et "Femme" dans une phrase à propos de Medea ? Sans aucun doute qu'une coïncidence néfaste, pas très intéressante pour quelqu'un comme moi. Je me doutais que Medea aussi avait autant confiance que moi en le destin dés lors que ces deux splendides prunelles que lui était propres, se mirent à scintiller à l'ouïe de ce mot qui nous était si important. Je l'a relevais alors tendrement histoire de ne pas trop l'a brusquer car après tout je trouvais que je n'en avais déjà assez fait comme cela en osant l'a faire frôler le sol même si ce n'étais que l'histoire de petites secondes. J'étais terriblement embarrassé de l'avoir bousculer elle, encore si cela avait été une autre personne peut-être que cela ne m'aurait rien fait.

- « J’aurais du faire attention avant de me lever comme ca, c’est à moi de m’excuser. »dit elle poliment en lui souriant pour ne pas baisser les yeux.

- « Tu pourrais au moins me regarder dans les yeux, tu sais entre nous deux
c'toi la supérieure ^^ » dit-il avec un superbe sourire.

Cela faisait longtemps que j'avais envie de parler avec Medea, c’était pourtant une chose que je savais pratiquement impossible, je l'avais très souvent expliquer à Xanxus et aussi à Belphegor et la raison en était très simple : Les Relations Amoureuses avec le personnel était strictement interdit et cela je le savais pourtant une chose dans mon coeur me disait de ne finalement ne faire confiance qu'a moi ainsi que mon propre instinct. Depuis la première fois que je l'avais remarqué dans sa salle de cours, je l'avais aimé et ceci d'une manière tellement forte que mon coeur en brulait de l'intérieur. Je me sentais terriblement mal depuis que j'étais près d'elle, je sentais que mon sang bouillonnait de plus en plus rapidement, j'entendais aussi une voix qui me poussait à fouiller dans sa poche... Mais qu'est-ce que cela pouvait bien révéler ? C'était finalement ça ce qu'on l'on nommait "Amour" ? J'étais a nouveau perdu dans mes pensées quand elle vint encore m'en sortir à l'aide de sa douce voix mélodieuse à en ravir les anges.

- « Toi aussi tu te promènes aujourdhui ? Tu as acheté quelque chose ? » demanda-t-elle pour engager la conversation et en remarquant qu’il portait des sacs de courses.

Je n'avais plus qu'une seule simple envie, l'envie d'être à ses cotés pour toute une vie cependant je ne savais pas si ces sentiments que je lui vouais était réciproque pour elle aussi. J'espérais surtout que Belphegor ou encore que ce saleté de Boss ne l'apprennent pas. Mais bon eux n'en avait pas non plus de quoi discuter, Belphegor était tombé amoureux et sortait à présent avec une pensionnaire du nom de Lady June me parrassait-il; et Xanxus quant à lui, il était tombé amoureux de ma petite soeur, Erza la professeur de l'art du combat. Après tout c'était très compréhensible, depuis l'enfance il lui tournait autour, surtout que c'était mon meilleure ami donc il était très souvent en contact avec elle.

- « Je me balade de temps en temps dans la ville enfin quand j'en ai le temps.
Mais j'apprécierais beaucoup que tu m'accompagnes aujourd'hui... On pourra faire connaissance » dis-je en la prenant par les deux mains.

Medea se sentait vraiment bien en compagnie de cette personne. Elle ne se sentait même plus vraiment gênée, et cette histoire de destin avait fini par sortir de sa tête.

« Je me balade de temps en temps dans la ville enfin quand j'en ai le temps.
Mais j'apprécierais beaucoup que tu m'accompagnes aujourd'hui... On pourra faire connaissance »

La jeune femme éprouva de la compassion et une grande admiration à son égard : il était vrai que les surveillants avaient beaucoup de travail à l’école, et contrairement aux professeurs qui eux se contentaient de donner leur cours, ils devaient veiller à ce que tout fonctionne en bon ordre dans l’établissement.

Elle s’appretait à répondre quand elle le sentit s’emparer doucement ses mains. Elle buta sur la premiere syllabe de ce qu’elle commencait. Elle ne sut quoi dire et commenca à rosir un peu. A vrai dire, elle ne parvenait plus à trouver les bonnes choses à penser. Elle sentait juste son cœur tambouriner à toute allure. Ayant toujours été une jeune fille sensée et réfléchie, elle ne s’était jamais trouvée dans une semblable déconcertation. Elle se demandait ce qui lui arrivait, et comment il était scientifiquement possible que le contact de ses mains à d’autres mains accelere sa fréquence cardiaque. Elle n’avait jamais rien lu de semblable. Et pourtant… personne n’avait jamais été aussi tendre avec elle. Déjà, personne ne l’avait jamais relevée. Quand elle se retrouvait au sol, c’était que quelqu’un l’avait poussée ou frappée. Donc, personne n’avais jamais fait attention à si elle se relevait bien ou pas. Mais prendre ses mains ? D’accord, sa mère lui avais pris la main des fois, quand elle était petite. Mais ce n’était jamais par affection, mais simplement pour s’assurer qu’elle ne s’éloignait pas d’elle. Même le jour de son mariage on ne lui avais pas pris les mains. En fait, on ne l’avait même pas regardée. Et voila qu’en un jour on la relevait, lui prenait les mains et la regardait bien dans les yeux. Ses yeux, et bien elle ne pouvais plus les quitter justement. C’était les plus beaux yeux qu’elle avait vu dans sa maigre vie, ils étaient d’un joli gris sous les nuages et semblaient dégager quelque chose de spécial et romantique.

Elle ne sut jamais exactement combien de temps elle resta à le fixer en souriant naivement, dans tous les cas elle dut se réveiller et retira brusquement ses mains pour tousser, se détournant car rougissant de honte. Quand elle se retourna pour le regarder à nouveau, elle se rendit compte avec embarras qu’elle avait oublié ce qu’elle avait l’intention de dire. Elle dut se secouer un peu et élargir la distance entre eux d’un pas pour reprendre :

« Je serais très heureuse de t’accompagner. Il faut juste que j’aille m’acheter quelque chose dans une pharmacie avant, j’espère que ca ne t’ennuie pas... »

Elle lui souriait et lui parlait gentiment, mais elle n’arrivait plus à le regarder dans les yeux comme elle venait de le faire, trop génée par ce qui venait de se passer. Elle retira sa seconde mitaine avant de regarder par terre, comme si elle attendait que Squalo lui emboite le pas. Elle s’en voulu vraiment de ne pas reussir à le regarder à nouveau en face. Elle ne voulait pas qu’il croie qu’elle le rejetait ou méprisait, et c’était l’impression qu’elle pensa donner. Cependant elle ne se découragea pas et se prépara à faire plus efforts pour se maîtriser et agir comme une personne normale.

Elle ne savait pas si elle se faisait trop d’idées, car il était vrai que d’un point de vue objectif, elle ne pouvait pas negliger son manque d’experience et savait qu’elle devait rester sur ses gardes pour éviter qu’on lui fasse du mal. Après tout ils ne s'étaient rencontré que deux fois, Medea ne savait même pas quel âge il avait ou d'où il venait. De l’autre côté, jamais elle ne s’était sentie aussi heureuse et apaisée que lorsqu’elle était près de Squalo, malgré les battements éfreinés que cela provoquait dans sa poitrine. Faire connaissance était donc effectivement la meilleure solution souhaitable.

« La pluie arrive... »

La Ruelle
Je me demandais franchement si j'avais bien fait de l'a tenir comme je l'avais fait, après tout je ne l'a connaissais que de vue car ce que mon cœur et moi-même ressentions pour elle, ne reflétait peut-être qu'une façade pour que nous, personne de ce monde évitions de l'a juger... J'avais réellement peur de lui déclarer mes sentiments parce que comme je vous l'avais dit plutôt je ne savais rien d'elle, si elle était marié, si elle même voyait déjà quelqu'un d'autre que moi... J'observais son splendide visage prendre des teintes rosâtre, son visage possédant les plus beaux yeux que jamais je n'eus l'occasion de rencontrer avant aujourd'hui... Ces deux prunelles bleues virant au mauve, c'était vraiment la première fois que je le côtoyais de si près enfin tout ça avant qu'elle ne détourne ceux-ci de moi. Elle recula alors avant de prononcer la phrase suivante:

«Je serais très heureuse de t’accompagner. Il faut juste que j’aille m’acheter quelque chose dans une pharmacie avant, j’espère que ca ne t’ennuie pas...»dit-t-elle en souriant mais en évitant son regard

A la pharmacie ?! Qu'est-ce qu'elle avait ? Je me posais des tas et tas de questions, c'est que j'étais tout d'un coup vraiment inquiet pour elle. Je me demandais aussi si cela se voyait sur mon visage alors tout d'un coup, je mis à sourire afin qu'elle comprenne que j'étais tout à fait d''accord. C'était peut-être bête mais lorsque j'étais petit avec Erza c'était ce que nous faisions, je me contentais de lui sourire du mieux que je pouvais pour qu'elle ne s'inquiète jamais comme se devait de faire un grand frère non ? Et puis pourquoi ne me regardait-elle plus ? Avais-je fait quelque chose qu'elle pouvait considérer de mal ou quelque chose dans le genre ? Toute ces questions venaient de s'encrer dans mon crâne sans aucun doute à cause du stress, de la peur du rejet. J'avançais alors jetant quelques coup d’œil pour vérifier qu'elle me suivais bel et bien.

«Comme promis, faisons connaissance
Je suis Superbi Squalo mais mes amis m'appelle "Squ".
J'ai 22 Ans, je suis célibataire et j'ai une petite soeur que tu as surement déjà dut rencontrer. Elle s'appelle Erza.»dit-t-il en souriant et en marchant à la même vitesse que la jeune femme.

J'inspirais alors un grand coup avant de poursuivre mes présentations, espérant que mon histoire ne la choque pas trop...
FLASHBACK

«Contrairement à ce que les autres croient, au tout début, moi et la famille Scarlet n'avions absolument rien à voir... Je suis un enfant né d'un père démoniaque et d'une mère qui elle faisait partie des anges. Elle, comme les autres anges connaissaient bien évidemment la haute famille Scarlet pour leur grande fortune ainsi que leur grande aptitudes au combat suite aux indénombrables prouesses qu'ils ont bien put effectuer. Ma mère fut bannie du royaume des anges pour avoir procréer avec un démon, certes qui s'est repenti de tout crimes mais c'était tout de même un démon. J'ai alors assister à la mise à mort de mes parents devant mes propres yeux alors que je n'avais que 6 ans. Les personnes qu'on tués mes parents n'étaient autres que les Scarlets, ces anges hauts placés qui pour se repentir ont décidé de m'adopter. Je ne me sentais pas a ma place parmi tout ses aristocrates et surtout parmi ces assassins, c'est ce qui me poussait à me sauver tout le temps de la maison. Durant mes escapades nocturnes dont je ne suis pas super fier à présent, je me suis fait de nouveau amis. Plus particulièrement, un que jamais je n'oublierais : son nom c'était Dino Cavallone. C'était un garçon âgé tout comme moi de 9 ans, il était voué tout comme moi à une triste vie... On faisait les 400 coups ensemble, on rêvait de devenir les mafieux les plus respectés de tout le Japon. C'était à partir de cette fameuse promesse que j'ai pris l'initiative de rentrer chez moi afin d'y prendre mes affaires et partir avec mon amis. Mais une autre chose m'en empêcha, cette jeune fille à la belle chevelure rouge. C'était sans aucun doute la première fois que je l'a voyais alors qu'on vivait maintenant ou même endroit... Cette petite fille ce n'était autre que ma nouvelle soeur : Erza. Elle aussi s'entrainait dur pour pouvoir ravir les membres de sa famille par ses propres prouesses, elle était courageuse et gentille... C'était l'une des seule personne qui me redonnait le sourire dans cette famille. Plus tard, je suis devenu un épéiste de renommé suite à l'entrainement que j'avais reçu de ce nouveau "père", je ne vivais plus que pour l'escrime délaissant amis et Famille histoire de satisfaire ma promesse à Dino. Je me rendais compte que finalement mes amis n'étaient plus près de moi et Erza, elle non plus, elle qui pouvait me donner bonne humeur d'un simple sourire. Afin de me repentir, je décida de cesser toute activité ayant rapport avec le sabre cependant ce n'était pas cela qui allait les ramener alors je me suis mis a faire des recherches. Dans le but de les retrouver: Ce qui m'a mené ici au pensionnat Kageshiro»dis-je en pointant dans sa direction. Nous avions finalement atteint la pharmacie et j'avais fini de parler de moi.

« Oh non, comment c’est possible d’être aussi idiote ? »

Petit à petit, les deux jeunes gens ajustèrent leur allure de sorte qu’ils marchaient côte à côte. Pendant un moment, ils ne dirent rien, et Medea guettait les moments où Squalo regardait ailleurs pour tourner la tête vers lui et le regarder fixement. Non seulement elle le trouvais très mignon mais en plus il avait une jolie voix et sentait très bon. Chaque fois qu’elle se faisait surprendre elle baissait les yeux en rougissant et en laissant echapper un petit rire nerveux. Elle étais complètement sûre que son interêt pour lui n’était pas discret du tout, mais ce n’était pas si grave après tout.

«Comme promis, faisons connaissance
Je suis Superbi Squalo mais mes amis m'appelle "Squ".
J'ai 22 Ans, je suis célibataire et j'ai une petite soeur que tu as surement déjà dut rencontrer. Elle s'appelle Erza.»

En entendant le nom d’Erza elle se sentit très heureuse et fut envahie par une vague de sympathie à l’égard du surveillant. Erza était la jeune femme qui l’avait accueillie lors de son arrivée. C’était une personne douce, patiente et bienveillante qui malgré sa fatigue n’avait pas hésité à lui rendre service. En fait, malgré le peu de temps qu’elle avait passé au pensionnat, elle considérait Erza comme la seule copine qu’elle ait eu.

‘Si c’est le frère d’Erza-chan alors c’est forcément quelqu’un de bien.’ Pensa-t-elle, rassurée et toujours plus admirative devant son interlocuteur.

Elle pensa qu’il avait fini mais le voyant souffler une fois elle compris qu’il remettait ses idées en place pour lui en raconter un peu plus. A sa grande surprise, il n’hésita pas une minute et commenca à lui raconter son histoire. Il lui parla de son enfance, de souvenirs heureux ou malheureux, de ses centres d’interêts, de son affection pour sa sœur et de la raison pour laquelle il était venu par ici. Quand à Medea, elle était suspendue à ses lèvres, fascinée par son récit et sa manière de le raconter, touchée. Jamais une personne ne lui avait parlé d’elle aussi ouvertement, et cela lui venait droit au coeur. Plus elle l’écoutait et plus elle se sentait à la fois heureuse et troublée par sa présence. Quand il finit son discours, en pointant du doigt la direction du pensionnat, Medea fut étrangement décue que ce soit fini. Elle se dit qu’elle aurait aimé en apprendre sur lui des heures encore, mais se fit vite à l’idée de devoir à son tour parler d’elle.

« Pour ma part, je pense que tu dois bien connaitre mon nom puisque tu as été envoyé pour me surveiller lors de mon premier jour. » dit –elle en riant. « J’ai 20 ans, et je suis célibataire aussi. » Elle esquissa son plus charmant sourire car le ‘je suis célibataire’ de Squalo ne lui avait pas du tout échappé. Pouvait-on considerer qu’une personne mariée légalement mais ayant quitté son conjoint soit célibataire ? Elle n’y avait pas pensé une seule seconde, la seule chose qui occupait son esprit était lui et tout ce qu’elle trouvait si unique et merveilleux en lui. « C’est drôle, moi aussi j’ai une mère ange et un père démon. » Le destin faisait si bien les choses. Il y avait tellement de points communs entre eux, et Medea sentait qu’une force au dessus de la sienne l’attirait vers ce jeune homme. « Mais je n’ai jamais connu mon père. C’est ma mère qui m’a élevée. » L’évocation de sa mère la rendit légèrement plus nerveuse. Mais elle savait qu’elle devait continuer car Squalo l’écoutait avec attention. « On ne s’entendais pas très bien, alors je suis partie de la maison pour travailler ici. »

Fort heureusement, les rues étaient redevenues larges et fréquentées à mesure qu’ils approchaient de la pharmacie, ce qui l’évitait d’en dire plus à ce sujet. Cette fois, elle s’était bien rendue compte qu’elle avait menti, mais il lui était impossible de trouver les mots pour exterioriser ce qu’elle avait vécu. De plus elle redoutait l’opinion et le jugement de son interlocuteur à ce sujet.
Ce n’est qu’en arrivant devant la pharmacie qu’un sursaut violent dans sa poitrine lui rappela qu’elle n’avait plus un rond en poche. Elle se sentit stupide… Elle ne s’était en fait jamais sentie aussi honteuse de sa vie entière.

« Oh, je suis désolée… J’ai complètement oublié… Je n’ai pas d’argent sur moi…Excuse moi de t’avoir fait marcher jusqu’ici pour rien. Je n’ai pas l’habitude d’être si bien accompagnée. »

Elle se félicita d’avoir su retourner cette situation embarrassante à son avantage. Cela avait au moins eu le mérite d’en finir avec son passé et elle n’avait pas manqué de rajouter un nouveau sourire aguicheur après sa dernière phrase. Elle esperait vraiment que Squalo n’aurait pas une trop mauvaise opinion d’elle, et avec un peu de recul elle réalisa qu’elle était littéralement en train de faire n’importe quoi. Mi-amusée, mi-intimidée, elle guetta sagement sa réaction en priant silencieusement.

« Ecoutes-moi.... »

La Ruelle

Au fur et à mesure que nous nous dirigions vers la pharmacie, nous échangions des regards, des sourires gênés ainsi que des rougissements. Je comprenais qu'a présent quelque chose d'autre qu'une simple amitié s'était forgé entre nous deux mais plutôt que nous étions liés par ce fameux lien appelé "Amour". Je riais intérieurement en me disant que medea devait surement me trouver ridicule mais après tout je n'avais rien à y perdre, j'étais prêt à tout pour elle et ce n'était pas prêt de changer... J'observais le doux visage de ma magnifique accompagnatrice tandis qu'elle me racontais avec tendresse des choses l'a concernant tout comme j'avais fait précédemment. Je me demandais si j'en avais pas trop fait en lui ayant raconté ces grands moments de ma propre vie alors qu'il était possible qu'elle même refuse de me parler de la sienne mais bon si je désirais vraiment créer une bonne relation avec elle, il le fallait. Elle m'écoutait toujours en souriant, scotchée à mes lèvres ce qui était un peu gênant au départ mais j'imaginais que je ferais surement de même lorsque que se serait. Ayant terminé de parlé de moi ou plutôt cessé de parler de moi, je lui indiquais que c'était enfin à elle de se présenter et de parler d'elle même afin que j'en apprenne un peu plus sur elle à mon tour.

«Pour ma part, je pense que tu dois bien connaitre mon nom puisque tu as été envoyé pour me surveiller lors de mon premier jour. »

Sur le coup, je ne pus m'empêcher d'émettre ou plutôt de laisser apparaître un petit sourire sur mes lèvres car il était vrai que dés le premier jour de son arrivée à Kageshiro, j'avais été la personne qui devait l'a surveiller enfin l'épauler quoi... Et le fait que celle-ci en parle de façon si ironique et spontanée eut l'effet de me faire quelque peu rire.

«J’ai 20 ans, et je suis célibataire aussi. »

Sur le coup, on peut dire que j'ai ressenti comme un énorme vent soufflait sur tous les doutes qui pouvaient bel et bien résidait dans les ténèbres qui enveloppait mon coeur. Tout d'un coup je sentais un vent nouveau peser sur moi, un vent qui m’apaisait qui m'aidait à me sentir mieux, un vent qui était signe du bonheur...

«« C’est drôle, moi aussi j’ai une mère ange et un père démon. »

Ce fut finalement la phrase en trop m'indiquant que je venais de trouver la perle rare, la fille dont jamais je ne me séparerais et que j'aimerais pour ce qu'elle est... Que je chérirais pour toutes ses qualités ainsi que pour l'ensemble de ses défauts réunis. Ce détail venait de remémorer une des phrases que j'avais bien pus dire à mes parents : " Maman... Un jour j'épouserais une femme qui sera aussi belle et gentille que toi ! Papa... Je serai aussi fort et aussi bon que toi pour faire ta fierté et celle de mes enfants. Et un jour mes enfants penseront la même chose ^^" Ce jour là, pour la première fois au lieu de mon porter, mon père m'a pris des ses bras et a laissé couler des larmes sur moi... Gêné que mon interlocutrice puisse apercevoir ma larme, j'observais le ciel pour qu'elle pense que cette larme vienne du ciel et soit une simple goutte de pluie tombée sur moi par pur hasard...

« Mais je n’ai jamais connu mon père. C’est ma mère qui m’a élevée. »
« On ne s’entendais pas très bien, alors je suis partie de la maison pour travailler ici.»

Dés lors qu'elle à débutait à parler de ses paternelles, la voix de Medea avait d'elle changé, elle était plus hésitante ainsi que plus tremblante et en tant que tueur à gages je l'avais vite remarqué. Sans doute que la pauvre ressentait tout comme moi de la tristesse lorsqu'elle parlait d'eux... Je ne voulais pas risquer de l'a vexer en lui sortant des longues et belles phrases pour l'a réconforter car je n'étais pas très doué pour ce genre de choses mais avec mon regard, je l'a laissais comprendre que j'étais là présent pour l'épauler moi. Au fur et à mesure de la discussion les rues passait et celles-ci redevenaient larges et de plus en peuplées. C'est sans aucun doute le fait qu'on arrivait près du centre-ville où se situait la pharmacie en question. J'étais très heureux que Medea eut accepté de se confier à moi qui avant cette discussion longue et enrichissante était parfaitement un inconnu pour elle. Je voulais nous ralentir pour qu'on puisse mieux faire connaissance mais si elle voulait y aller c'est qu'elle était malade, alors que je venais de l'a rencontrer, je ne voulais pas déjà la perdre. Arrivant alors près de la pharmacie celle-ci, se stoppa net comme ci, il y'avait comme un problème, je me retourna alors vers elle et c'est alors que d'un air désolé, elle m'avoua

« Oh, je suis désolée… J’ai complètement oublié… Je n’ai pas d’argent sur moi…Excuse moi de t’avoir fait marcher jusqu’ici pour rien. Je n’ai pas l’habitude d’être si bien accompagnée. »

Je ne dis rien puis me mit à rire quelque peu avant de l'a prendre par la main et de l'a tirer jusqu'à dans la pharmacie. Je ne savais pas si j'avais réellement bien agis et même dans la pharmacie je me le demandais encore mais fallait bien que que je dépense ma fortune quelque part et pour elle, je savais que ce n'était pas du gâchis. J'attendais patiemment devant la caisse qu'elle ait trouvé son bonheur car j'avais doublé tout le monde dans mon élan de gentillesse.Ayant trouvé le médicament dont elle nécessitait, je le prit, le montra accompagné de ma carte de crédit au pharmacien qui d'un signe de main m'indiquait que je pouvais partir.

« Encore un endroit, où mes parents sont passés »dis-je en levant les épaules.

L'extérieur de la Pharmacie

Nous ressortions alors de la pharmacie et la pluie elle commença. C'était comme un signe pour me dire que je pouvais enfin me lancer, avouer à Medea ce que je ressentait vraiment pour elle. L'amour que je ressentais depuis la première fois que je l'avais rencontré, depuis la première fois où j'ai entendu sa voix. Je comprenais enfin que j'aimais tout chez elle, de sa chevelure à son parfum, de son style vestimentaire à sa façon de marcher, de sa façon de rire à sa façon de parler. La pluie tombait de plus en plus fort et nous courions pour évité d'être trop mouillé par celle-ci quand soudain, je me suis arrêté et que je l'ai prise dans mes bras comme si c'était un enfant que je voulais protégé tout les dangers. La pluie ruisselait sur mes joues, mes cheveux mais je m'en moquais tant qu'elle n'avait rien.

…Je réalise enfin que moi, sans tes sourires... Je ne serai peut-être pas ce que je suis aujourd'hui... J'aimerais te dire que tu m'as changer... Avant je n'étais qu'un simple tueur à gages qui ne vivait que pour effectuait ses missions, que pour tuer mais tu as changer tout ça. Tes sourires c'est tout ce dont j'ai besoin maintenant... Car la personne que j'aime... C'est toi Medea

Je sentais alors mon coeur battre à la chamade mais Medea allait-elle accepté ce que moi je ressentais pour elle...

Pendant un moment j’ai vraiment cru que toute cette histoire allait mal finir. Très sérieusement. Il était vrai que le temps entre mon aveu et sa réaction avait été de deux à trois secondes grand maximum, mais j’eut l’impression que ces secondes passaient exactement comme des heures. Je ne voulais pas qu’il s’énerve ou même qu’il soit ennuyé et je guettais sur son visage le moindre soupir ou signe d’agacement. Nous avions fait bien 500 mètres et je me sentais d’autant plus en colère envers moi-même qu’au lieu de marcher de la sorte nous aurions pu aller dans un parc ou un endroit dans tous les cas plus romantique.

Inutile d’essayer de trouver les mots pour exprimer mon soulagement quand je vis qu’il riait. Je rit aussi parce qu’au final, cet incident était tellement stupide. Je ne compris pas vraiment ce qui se passait mais avant que je n’aie pu me remettre de mes émotions il m’avait déjà pris par la main pour me tirer dans la pharmacie. Je pense que j’ai du rougir encore, parce qu’à chaque fois qu’il me prenait la main je rougissais, et je n’arrivais pas à comprendre pourquoi juste à ce petit contact j’avais une réaction aussi disproportionnée. J’essayais de me raisonner, de me dire que je n’était plus une petite fille et qu’il ne fallait pas que je m’emballe, mais près de lui je n’arrivais plus à rien maîtriser. Comme il avait l’air de dire que je pouvais quand même aller dans la pharmacie, je déduisis avec joie qu’il m’offrait de payer, ou du moins avancer l’argent nécessaire pour mon médicament. C’était la première fois qu’un garçon me payait quelque chose, j’étais si heureuse. Très poliment il se tint un peu en retrait pour me laisser choisir, alors je sautillai vers le rayon qui me parut rassembler tous les médicaments sensés pouvoir apporter une solution à la toux qui me déchirait les poumons. Je dus admettre que l’ensemble des produits exposés me rendirent encore plus confuse et perplexe alors je décidai de trouver un vendeur qui saurait me conseiller. Je regardais mon accompagnateur du coin de l’œil parce que je ne voulais pas le mêler à mes problèmes de santé. J’exposai rapidement les symptômes au pharmacien qui eut l’air embarrassé et ne savais pas vraiment quoi me donner, me conseillant d’aller consulter un médecin. J’avais passé mon enfance chez le médecin. Que pouvais-je faire de plus de toute façon ? Il me donna donc un baume que je m’empressais d’aller remettre à Squalo comme l’aurait fait une petite fille donnant les courses a ses parents. Au moment d’encaisser, je fus surprise de voir mon bienfaiteur sortir une carte bleue et la montrer au caissier qui lui fit simplement signe de partir. Je savais que les cartes de crédit étaient pratiques, mais je fus surprise de voir l’immense gain de temps que cela permettait. Je me demandais comment allait être créditée la somme sur le compte de cette manière.

- Encore un endroit, où mes parents sont passés .

Je pensai alors que le pharmacien devait le connaitre ce qui rendait probablement l’utilisation de la carte plus facile… J’étais un peu perdue à propos de cette carte alors je décidai de la chasser de mon esprit. Squalo devait avoir des parents merveilleux. Je me sentis triste pour lui. Je trouvais injuste que les bons meurent et que des parents méchants comme les miens – ou du moins comme ma mère, car je ne savais rien du tout de mon père vivent et continuent à faire du mal. Je voulais être une bonne mère à l’avenir moi aussi et vis en les parents de mon ami une sorte d’allégorie du modèle que je me projetais.

Lorsque nous sortîmes, nous nous rendîmes compte que la pluie avait cette fois bel et bien démarré et que le bitume était recouvert de flaques d’eau. Après quelques regards hésitants nous commençâmes à marcher malgré les gouttes qui mouillaient nos cheveux. Il pleuvait, mais jamais de ma vie je n’avais autant apprécié la pluie. Les frissons des gouttes de pluie sur ma peau se mêlaient à mes propres frissons lorsque je le regardais. Jamais je n’avais ressenti ca auparavant. Ca n’avait rien à voir avec ce petit coup de cœur que j’avais eu en le voyant au fond de ma salle de cours avec ses jolis cheveux aussi longs et blancs que les miens. Vraiment rien à voir. Petit à petit la pluie s’intensifiait et nous commencions à être vraiment trempés. Je me mis à trottiner parce que je devais vite trouver un endroit à couvert : je ne voulais pas avoir l’air d’un rat musqué devant lui. Me retournant, je vis qu’il me suivait et accélérai ma course. Le froid commençait réellement à devenir douloureux, et je n’avais qu’une mince veste en tissu pour protéger mes bras et mes épaules. Les gouttes s’écrasaient sur ma peau comme des petites aiguilles et je n’arrivais plus à maitriser ma mâchoire qui tremblait. J’avais enfin repéré un petit endroit couvert sous des arcades quand il me saisit brusquement par le bras. En voulant me retourner je glissai sur une flaque et en moins de deux je me retrouvai dans ses bras, tout près de lui. Nos yeux étaient rivés les uns dans les autres et pourtant je ne me sentais pas mal à l’aise du tout. C’était d’ailleurs la première fois que je pouvais me tenir si près de lui sans rougir ou détourner les yeux. Il y avait ce je-ne-sais-quoi dans sa façon de me regarder ou de me tenir contre lui, qui faisait que je me sentais pour la première fois protégée et aimée, en sécurité en fait.

…Je réalise enfin que moi, sans tes sourires... Je ne serai peut-être pas ce que je suis aujourd'hui... J'aimerais te dire que tu m'as changer... Avant je n'étais qu'un simple tueur à gages qui ne vivait que pour effectuait ses missions, que pour tuer mais tu as changer tout ça.

J’étais à la fois surprise, sous le choc et comme hypnotisée par ce qu’il disait. Quelque chose en moi ne pouvais pas le croire et pourtant je restait suspendue à ses mots, et je le croyais, comme par un pouvoir surnaturel.

Tes sourires c'est tout ce dont j'ai besoin maintenant... Car la personne que j'aime... C'est toi Medea.

C’était totalement insensé. Mais je ne pouvais rien faire. J’étais totalement prisonnière de mes sentiments, et il n’y avait plus que lui et moi, les yeux dans les yeux, à l’abri de tous les orages dans la petite cage que formaient ses longs cheveux ruisselant autour de nous.

-Oh, Squalo…

Je savais ce que je voulais lui dire, mais je n’arrivais pas à trouver de mots pour exprimer ce que je ressentais à ce moment la. Mes mains bougèrent d’elles même sans que je ne puisse les contrôler. Tout doucement, comme un papillon, j’agrippai son T-shirt au niveau de la poitrine, tout en continuant de fixer ses yeux merveilleux. Je souris, de ce sourire qu’il disait tant aimer.

-Je… Je…

Ne parvenant pas à faire sortir de ma bouche les mots que je voulais prononcer, et ne pouvant supporter d’attendre passivement plus longtemps, je jetai mes lèvres sur les siennes et lui donnai un petit baiser tout froid et mouillé. Il ne dura qu’une seconde avant que je ne me recule timidement, à contrecœur cependant. Je compris alors pourquoi tout avait changé si vite. Je compris que l’amour avait pris mon cœur et que dorénavant je vivrai dans la peur de ce moment : ce moment de reculer timidement après un baiser, de devoir se séparer de son étreinte, de devoir le voir s’éloigner… Tout était allé si vite et j’avais peur. Je ne voulais pas qu’il me quitte. En même temps, il régnait dans mon être une sérénité que jamais je n’avais eu l’occasion de ressentir auparavant. J’étais heureuse et je lui souriais, moi aussi trempée jusqu’aux os, et inlassablement je le regardais, comme si mes yeux pouvaient dire « Embrasse-moi. »

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