Mangeons des poissons!

Invité

[HRP : Ne t'inquiète pas si ça change de d'habitude. Je voulais juste faire un essaie car je viens de lire une pièce de théâtre qui possède des rimes en prose. J'ai donc voulu tester la même chose afin de voir ce que ça donne.]

« Vu l’heure qui l’est, je pense qu’il vaut mieux manger et dormir ici, tu es d’accord ? »

A cette question, le garçon leva la tête vers le ciel.
Au loin se trouvait un astre brillant, le soleil.
Celui-ci était en train de se coucher,
c'est donc la fin de la journée...
Rafiki s'était éloigné, quittant peu à peu les lieux
Il pensait que sa compagnie n'était pas nécessaire pour eux.
La voix de Raya retentit dans les airs,
Reno ne fit pas attention à l'éloignement de celui qu'il prenait pour frère
Et baissa la tête pour voir la jeune fille parler.

« Je pense qu’il faut que je passe en ville acheter des gâteaux, je sais pas pour toi mais moi il me faut du lourd, et je dois avoir encore un peu d’argent. »

La ville... Encore voyager ?
Pourquoi ne pas rester ?
C'est de la nourriture qu'il faut ?
Comment lui trouver des gâteaux ?
Le garçon mit deux doigts dans sa bouche et siffla.
Un oiseau vint, et sur son épaule se posa.
L'Elfe parla en langage des animaux ailés
et sortit quelques pièces de son pantalon troué.
L'oiseau les prit dans son bec et décolla
juste avant que Raya le questionna.

« Bon, on laisse nos affaires ? »

Elle parle de quels bagages ?
De ceux reposant sur la plage ?
Pourquoi y aller maintenant ?
N'ont-ils pas assez de temps ?
Ils iront demain matin, quand le soleil se lèvera.

" Personne ne les prendra,
Récupérons les demain, quand on se réveillera. "

Des battements d'ailes se firent entendre.
Levant les yeux pour ne pas se faire surprendre,
Il vit des oiseaux porter des plats,
c'est ce qui allait être leur repas.
Devant les deux jeunes gens
se posèrent de la nourriture pour gourmand.
Quelque part dans un magasin
se trouvait l'argent pour ses biens.

" Inutile de partir
pour pouvoir nous garnir. "

L'Elfe remercia les animaux
qui s'envolèrent rejoindre d'autres oiseaux.
Reno laissa la Loup-Garou commencer
et ramassa quelques feuilles pour les entasser.

" Tu peux manger sans te faire de soucie,
je vais te préparer un lit.
Nous appelons ça plutôt un nid,
mais cela suffira pour la nuit. "

Le garçon continua ses travaux,
il assembla des branches sans dire un mot.
Très vite, la forme du nid fut visible.
Et rien ne pouvait leur être nuisible.
De vue, il fabriqua un lit
de la taille de la jeune fille.
Reno trouvait ce genre d'œuvres suffisant.
Raya allait-elle trouver cela assez décent ?

Reno avait sifflé avec ses doigts : juste à ce moment là, un oiseau, que Raya identifia comme étant probablement un geai ou un pinson, se posa souplement sur l’épaule du garçon. Il tendit quelques pièces que l’oiseau pris dans son bec avant de s’envoler dans le ciel azur et ne devenir plus qu’un point minuscule perdu dans les nuages.

" Personne ne les prendra, récupérons les demain, quand on se réveillera. " dit Reno en réponse à sa question concernant leurs affaires.

S’il le disait. Bah, de toute façon, elle n’avait rien de bien important dans ce petit sac, mis à part son portable qui était déchargé. Elle n’eut pas le temps de s’inquiéter ou de cogiter davantage : l’oiseau revint, aide de quelques congénères, activement affairés à leur apporter un panier entier rempli de nourriture.

" Inutile de partir pour pouvoir nous garnir. "

Aussitôt le panier toucha le sol granuleux de la plage, Raya se jeta dessus tel un aigle fondant sur sa proie et déballa tous les vivres. Ce n’étaient pas des poissons, ni même des morceaux de viandes, mais bien des gâteaux. Pour des gâteaux, c’étaient des gâteaux. Ils s’entassaient, par dizaines de sortes, de formes, de couleurs et d’origines différentes, tous si alléchants que l’on se savait plus où donner de la tête tant les parfums se mélangeaient agréablement. La louve-garou jeta son dévolu sur un petit fondant au chocolat en forme de cœur. Sans prendre le temps de chercher les couverts en plastique, elle l’attrapa à deux mains et mordit avidement dans la pâte. Les larmes lui vinrent presque aux yeux tellement la chaleur et le moelleux du gâteau la réconfortait. Elle mangeait frénétiquement, ici ou là, entre les petits palets bretons tout beurrés et tout croquants, et les loukoums à la rose dont le sucre restait tendrement collé aux dents, poussant de temps à autres des petits gémissements de satisfaction comme l’aurait fait un cochon d’inde engloutissant une salade.

" Tu peux manger sans te faire de souci, je vais te préparer un lit. Nous appelons ça plutôt un nid, mais cela suffira pour la nuit. "

Elle ne prit pas le temps d’écouter la phrase de son ami, bien trop occupée à savourer son festin. Quand elle fut enfin repue et sa pilule soigneusement avalé avec une canette de thé glacé, elle se rendit compte que Reno avait aménagé une sorte de lit en entassant des feuilles sur le sable. Elle fut surprise et gênée de ne pas l’avoir aidé, d’autant plus qu’elle avait prévu de dormir a même le sol.

« C’est superbe, il ne fallait pas. Merci beaucoup. »

Elle remarqua aussi qu’elle n’avait pas vraiment contenu son appétit et qu’il ne restait pas grand-chose pour lui. Tout de même un joli petit assortiment, probablement plus que ce dont il avait scientifiquement besoin. La jeune fille se demanda si comme elle il aimait les gâteaux. Elle aurait aimé qu’ils puissent bavarder joyeusement comme des amis autour d’un feu de camp, mais le soleil à l’horizon rosissait et elle était morte de fatigue. Elle s’allongea sur un petit morceau du nid et se pelotonna en boule, sachant pertinemment que le sommeil ne viendrait pas aussi vite qu’elle l’attendait.

« Dis, ca fait combien de temps que tu es au pensionnat, toi ? »

Invité

« C’est superbe, il ne fallait pas. Merci beaucoup. »

R

eno venait tout juste de finir le nid, cela ressemblait à un mixte de nid de gorille et de nid d'oiseau. Et c'est là dessus que le marchand de sable passera les saluer. Il se retourna vers la jeune fille et remarqua qu'il restait encore quelques gâteaux.

" Tu peux les finir, je n'ai pas faim. "

D

ans son passé, l'Elfe avait déjà passé plusieurs jours sans manger ou en mangeant très peu. Quand on vit dans la rue, c'est très dur de trouver quelque chose de comestible. Et dans les pensionnats où il se trouvait auparavant, la bonne nourriture était réservée aux adultes. Les enfants n'avaient qu'un petit bol de soupe par jours... C'était probablement pour ça qu'il avait la peau sur les os et Raya pouvait facilement le remarquer car il était toujours torse nu.

L

a jeune fille s'installa sur une partie du nid qui leur servira de lit et se mit en boule. Avait-elle froid ?

« Dis, ca fait combien de temps que tu es au pensionnat, toi ? »

R

eno se coucha à son tour, à côté d'elle. Il était allongé sur le dos et regardait le ciel. Combien de temps il était là ? Même lui ne le sait pas.

" Au bout de quelques temps tu arrêtes de compter. J'ignore depuis quand je suis dans ce pensionnat... "

L

e garçon tourna la tête vers Raya et remarqua une petite trace de couleur brune proche de ses lèvres. C'était du chocolat ! Seulement, l'Elfe ne connaissait pas le nom de cette substance. Il n'en avait jamais gouté, ni ça ni des gâteaux. Ce n'est pas très commun de trouver des gâteaux ou du chocolat dans la rue. Et dans le pensionnat Kageshiro, il préférait prendre des fruits. Reno approcha son index de ses propres lèvres en disant.

" Tu as quelque chose là... "

» Pêchons des poissons (PV: Penombre)