Rencontre dans la pénombre...[PV: Kuroyamiyo et Dante =) ]

Nao était seule, dans un petit coin, contre un coin de barrière, dans le cimetière. Ses jambes fines repliées contre sa poitrine, sa tête haute, ses yeux regardant l’horizon et le soleil couchant. Les tombes s’ombraient doucement, sans que Nao ne soupçonne que le soleil déclinait doucement. Elle ne regardait même pas le soleil, son regard était vide, et ses sens étaient éteint. Elle ne pensait a rien, elle voulait juste oublier les souffrances qui revenait. Pourquoi revenaient-elles? Nao n’en savait rien. Elle avait juste besoin de parler a quelqu’un.
Elle entendit soudain un crissement, une brindille se casser, puis plusieurs. Le soleil déclinait de plus en plus, Nao se leva brusquement, sortit son couteau de son étui, et, ses oreilles pivotant, ses yeux cherchant quelque chose, elle était emprise a une panique énorme. Elle recula, le plus possible. Une silhouette se dessina doucement dans la pénombre, mais Nao avait trop peur pour ne pas bouger. Elle se faufila entre les tombes, dans l’espoir de ne pas être vue, elle se prit les pieds dans une ronce, qu’elle ‘avait pas vu, regardant toujours derrière elle, la silhouette qui s’avançait toujours vers elle.
Nao se faufilait sans bruit, du moins elle l’espérait. Elle s’était rattrapé a une tombe pour ne pas tomber, et se mit a avancer plus vite, le souffle court, elle regarda une ultime fois derrière elle, et ne vit pas la grande racine sortant de la terre, et se pris les pieds dedans. Elle tomba, bruyamment. C’en était finis d’elle, si la silhouette qui avançait était celle d’une personne plus grande qu’elle, ou même moins forte, elle n’aurait aucune chance, puisqu’elle était a terre, et ne pouvait plus se relever. Elle s’était coincé le pied dans la racine, et essayait en vain de tirer sur sa jambe, pendant que la silhouette avançait encore. Son pied ne se dégageait pas de la racine, et Nao, assise maintenant, leva les yeux lorsqu’une ombre plus accentuée que les autres immobiles, s’abattit sur elle. C’était un homme, elle n’avait plus aucune chance. Ses yeux dorés, seule tache voyante dans la pénombre, embués de larmes, regardait cette silhouette, qu’ils n’arrivaient pas a définir…

La petite Neko regardait le jeune homme qui s’était accroupi devant elle, les larmes coulant sur son visage. Une peur l’envahit, d’autant plus que le jeune homme la regardait sans rien dire. Un autre homme, qui paraissait plus imposant s’approcha aussi. Nao tourna rapidement la tête, et entendit une voix, une voix d’homme imposant. Il s’adressait apparemment a l’autre jeune homme, ils devaient se connaître. Une lame froide s’abattit a coté de sa jambe, elle croyait vraiment que c’était finis pour elle, que les deux hommes la torturerais jusqu’à ce qu’elle meurt, dans d’atroces souffrances. Mais après un sursaut, et après qu’elle eut rouvert les yeux, elle regarda les deux hommes, la bouche béante. Elle passa sa main sur sa cheville, qui était rouge, et gonflée. Elle regarda sa jambe, et essaya de parler. L’homme qui l’avait délivré s’appelait Dante. Il paraissait gentil mais en même temps, il lui faisait peur. L’autre homme lui faisait moins peur, même s’il n’avait pas prononcé un seul mot. Prenant son courage a deux mains, elle essuya ses larmes d’un revers de main, et regarda les deus jeunes hommes, pour enfin, dans une petite voix frêle et tremblotante:

En finissant sa phrase,elle sentit encore des larmes chaudes couler sur ses joues, larmes luisant grâce aux éclats rouges sang du soleil. Elle regarda, les yeux en détresse, les deux hommes. Celui à l’épée paraissait imposant, vu d’en bas, l’autre, un peu plus mince peut être, pourrait il le convaincre de ne pas tuer la jeune Neko. Emprise d’un crise de larme, elle étouffa sa peur dans ses mains, et se reprit, étant en compagnie de deux hommes, il ne fallait pas se montrer faible. Elle frissonnait cependant, de peur, de froid, d’un peu tout en fait. Elle aurait pu utiliser son couteau, mais elle l’avait fait tomber bien avant être tombée elle-même, et dans un tel état de panique, elle ne pouvait pas utiliser son feu. La demoiselle regarda a nouveau le jeune homme accroupi près d’elle, et elle tenta doucement de se lever, prenant appui sur une tombe, mais sa jambe lui faisait trop mal. Elle retomba sur ses jambes, et renonça a se relever. Elle attendrait bien d’aller mieux… La demoiselle releva la tête, et essuya les dernières larmes qui coulaient de ses yeux d’or.

La demoiselle regarda avidement l’homme qui lui avait tendu un mouchoir. Elle l’attrapa doucement et s’essuya les joue. Sa jambe lui faisant mal, la demoiselle attrapa un pan de sa robe, et le déchira pour bander sa cheville. Les deus jeunes hommes se connaissaient, Nao était de trop. Elle regarda attentivement le jeune homme le plus imposant, elle devinait une âme de combattant, avec son épée, et il était imposant. L’autre jeune homme avait des lunettes, et des yeux bleu vert. Des cheveux avec quelques longueurs entouraient son visage, qui paraissait gentil. La demoiselle regarda a nouveau les deux hommes, et sourit. Elle rangea le mouchoir blanc dans une de ses poches, et s’installa un peu plus confortablement contre sa barrière. La demoiselle releva un peu la tete, et d'une petite voix reconnaissante, s'adressa aux deux hommes:

La petite Neko baissa la tête en signe de reconnaissance, et baissa ses oreille en signe de soumission, ou de reconnaissance, pour elle c’était plus de la soumission qu’autre chose, on lui avait appris a être soumis et reconnaissant envers ceux qui l’épargnait. Nao entendit ses jambes, pour être un peu plus a l’aise, bien que normalement, elle ne devait pas être a l’aise lorsqu’elle était avec des hommes qui l’avait épargnée, tant qu’ils n’étaient pas en confort eux même.

La petite Nao attrapa avec un petit sourire la crème que l’homme prénommé Dante, apparemment lui tendait. Elle se massa doucement la cheville, avant de remettre son bandage de fortune autour de sa cheville. Cessant d’être énervante ou exaspérante avec ses remerciements, elle se releva, et cette fois ci, resta debout. Rendant la crème réparatrice a Dante, elle lui sourit, de son sourire franc, qui voulait du bien aux gens. Elle regarda les deux hommes avec un même sourire. Elle reprit confiance en elle, sentant son feu la transpercer de tout son corps, et d’une voix claire, confiante, elle adressa un franc sourire aux garçons, et dit:

Elle regarda le jeune homme plus mince que Dante, et lui sourit. Elle ne savait pas trop quoi faire, alors elle joua un peu avec son feu, créant des étincelles de ses doigts, et en faisant des petites boules de feu, pour se réchauffer et refaire circuler son pouvoir en elle. Ayant retrouvé sa joie de vivre habituelle, elle mit ses longs cheveux en arrière, faisant nettement voir ses oreilles de chats, s’étira doucement, sa queue battit l’air, elle sourit, en regardant malicieusement les deux jeunes hommes qu’elle venait de rencontrer.