Une arriver difficile pour Lyloo... [ pv: Othila ]

Ce matin est la journée que je dois me rendre à ce fameux pensionnat Kageshiro…

Je suis contente d’y aller, bien sûr! Je sais que là-bas je ne serais pas obligée de cacher mon physique pour ressembler le plus possible aux humains, c’est vraiment lassant à la fin de sa cacher ainsi! Mais la femme qui ma élever voulais absolument que j’ai une vie qui sois normal, pour que je puisse bien vivre avec le reste des gens…

C’est donc en autobus que je vais me rendre à cet endroit supposément remplis de gens comme moi. Je veux dire, des gens différents des autres. Alors, pour prendre le bue, je mis mon grand chandail blanc favori, tellement grand qu’il laisse voir mes épaules et que parfois je me dois de le retenir pour pas qu’il descend trop… Mais il est très confortable et tout doux, en plus je peux amplement bouger ma queue sans que personne ne la remarque son mon chandail! Avec ça j’ai décidé de mettre une petite jupe bleue qui m’arrive aux cuisses, tout ça avec mes petites chaussures blanches! Mais il reste à cacher mes grandes oreilles, ce qui n’est pas toujours facile étant donné leur grandeur… J’optai donc pour un chapeau en jeans pour les cacher. Rien ne paraissais, sauf peut-être deux petites bosses sur le chapeau à cause de mes oreilles, mais ça me paraissais pas beaucoup, donc tout était parfait!

Après avoir fait mes « au revoir » à la femme qui ma élevée en lui promettant de lui écrire le plus souvent possible, je partis attendre le bus de la ville. Je dû prendre deux autobus pour me rendre le plus près possible du pensionnat… J’habitais assez loin de là il faut dire… Mais je n’ai eue aucun problème à mis rendre et, cachant mes différences, les gens ne portaient pas vraiment attention à moi, car je leur ressemblais beaucoup malgré tout. Une chose qui pouvais plus paraître que mon physique était que plus j’approchais de ma destination, plus j’étais stresser, mais un bon stresse! À cause de cela, je ne pouvais m’empêcher de ronronner en pensant comme ça va être super de pouvoir me promener telle que je suis! Heureusement, les autres passagers ne semblaient pas m’entendre.

Le chemin des deux autobus fût vraiment long et j’était un peu coincé avec mes deux grosses valises! Oui, bon… si j’en ai deux c’est parce que je n’ai pas pu m’empêcher d’emmener la totalité de mes effets personnelles, comme des jouets pour chat, des livres et revues, toutes mes vêtements, des photos souvenirs et tout le « tralala » nécessaires comme ma brosse à dents, une brosse à cheveux, etc… Je tenais trop à mes choses pour tout les laisser à la maison! Mais j’ai tout de même laissé des photos à celle que je vois pratiquement comme ma mère ainsi que mon jouet en forme de souris favori. Je me suis dite qu’elle aimerais beaucoup avoir des souvenir de moi et elle sais que je tenait beaucoup à ce jouet, alors lui laisser comme cadeau est ma manière de lui dire que je ne l’oublierais pas malgré qu’on ne se verra peut-être plus avant très longtemps. ..

J’ai prit mon premier autobus le matin, mais c’est en après-midi que j’arrivai à destination. Bien sûr, j’eue tous les misères du monde à faire sortir mes valise de l’autobus, mais je réussis tout de même à sortir!

*Pense : Allez Lyloo, t’es presque arrivée!*

Après avoir respiré le bon air frais de l’après-midi, je marchai donc le court chemin qu’il me restait à faire. Même pas un kilomètre de fait, puis j’arrivai devant l’endroit que je cherchais! Toute contente d’être arrivée, j’accélérai le pas jusqu’aux portes du pensionnat. Un obstacle aux quel j’avais fait face dans les autobus apparu devant moi… Des escaliers… Non!!! Lourdes comme elles étaient avec toutes mes choses, je me demandais si j’allais pouvoir les monter une troisième fois en haut d’un escalier… Mes valises avaient beaux avoir des roulettes, pour marcher ça allait, mais là… J’eue donc l’idée de les monter une à la fois! Cette idée fût bonne, car je n’eue pas vraiment de difficulté à les bouger de cette manière. Donc, une fois mes valise en haut j’eue un très petit sourire, fière de moi-même.

Une fois arrivée devant les portes du pensionnat, je lâchai la valise à ma droite, pour ouvrir l’une des portes. Mais en ouvrant la porte, gaffeuse comme je suis, je fis basculer ma valise qui retomba en bas de l’escalier. Pour la peine, je grognai légèrement tout en soupirant. Afin que je ne fasse pas la même gaffe la prochaine fois, je mis mon autre valise contre la porte, pour qu’elle reste ouverte pendant que j’allai reprendre ma valise et essayer de la remonter. J’avais certainement l’air d’une idiote avec mes valises comme ça… Surtout que des gens rentrait et sortait du pensionnat, par la porte ouverte par ma valise et aucune personne ne prenait même le temps de m’offrir de l’aide ou même juste de me regarder. En plus mes petits bras commençait à se fatiguer à force de les soulever, alors je me suis dit que je pourrais demander de l’aide, mais j’avais peur que les gens rient plus de ma situation qu’ils ne veulent m’aider… Mais je savais bien que je n’y arriverais pas toute seule, alors quand je vue une personne arriver, je regardai cette personne, de manière incertaine de sa réaction et tout en rougissant légèrement je décidai de demander de l’aide pour mes valises.

- Ex… Excusez moi, heum… je me demandais si vous pourriez m’aidez à porter ma valise en haut de l’escalier ? C’est que je n’y arrive pas…

En parlant je me suis incliner vers la personne afin de lui démontrer mon respect et je souhaitais grandement que cette personne accepte afin que je réussisse enfin à rentrer dans le pensionnat. Je n’avais pas imaginer mon arriver ainsi… Et surtout pas aussi gênant… Je suis en train de me dire que j’aurais du mettre moins de choses dans mes valises… En tous cas, je vais attendre la réponse de la personne avant de trop imaginer le pire…

Toujours incliner, je me senti soudainement rassurer, car apparemment, j’ai bien fait de ne pas trop penser au pire! La jeune femme qui était devant a très gentiment acceptée de m’aider tout en souriant, ce qui me fit doucement sourire aussi. Alors, je me relevai et remit mon dos bien droit afin de mieux voir ma « sauveuse » au bas des escaliers. Elle avait un physique très particulier que je n’avais pratiquement jamais vue avant, mais je la trouvais vraiment très jolie!

Je n’avais toujours rien dit quand elle se mit à soulever ma valise, comme pour la peser. Puis, je la regardai faire toujours en me répétant que je n’aurais pas du toutes emmener mes choses… Tous mes jouets et trucs quelque peu inutiles ne faisaient que rajouter du poids à mes valises. En plus, je n’utiliserais surement pas tout ce que j’ai emmené… Tout cela était particulièrement embarrassant comme situation… Mais bon je ne peux pas reculer, je suis rendu au pensionnat et j’ai déjà demandé à quelqu’un de m’aider, c’était à moi d’y penser avant de partir de chez moi! Si j’étais plus forte aussi… j’aurais pu les lever toute seule ces fichus valises! Mais bon…

Je gardais mon regard sur la jeune femme, une jeune femme qui semblait plus vieille que moi à vrai dire… Cependant, il ne me fallut pas grand-chose pour rester bouche bée, surtout quand je vue la manière dont elle transporta ma valise en haut de l’escalier… C’est la première fois que je vois une chose pareille! Je n’en reviens pas, comment a-telle faite cela?! Serai-ce une sorte de magie? Celle que je vois comme ma mère m’avait bien dit que les gens de ce pensionnat seront surement « spéciaux », mais est-ce de cela qu’elle parlait? Je ne m’attendais pas du tout à de telles choses… Des gens avec des différences physiques comme les miennes, c’est à ça que je m’attendais! Non, pas à des « tours de magies » sorti d’un film fantastique. Je ne pu m’empêcher de regarder tout cela les yeux grands ouverts, observant la scène avec stupéfaction. Sans même s’épuiser ma « sauveuse » monta l’escalier avec ma valise qui arrivait derrière elle. Arriver près de moi, elle s’arrêta.

Elle était plus grande que moi, alors je me devais de relever la tête pour la regarder dans les yeux. Ces jolis yeux verts étaient identiques à ceux des chats, ce qui me fit sourire timidement. Elle avait une ressemblance aux chats, tout comme moi! Juste de voir ça, ça me rassura davantage, je commençais même à me dire que j’ai vraiment pris la bonne décision en acceptant de venir ici. C’est donc à ce moment précis que la jeune femme pris la parole pour se présenter à moi. Othila Alzig qu’elle s’appelait et elle spécifia même qu’elle était une enseignante artistique. Je fusse surprise, mais heureuse d’être tombé sur l’aide d’une enseignant du pensionnat! En même temps, étant nouvelle je ne savais pas vraiment où me diriger et les choses que je devais faire étaient aussi « floues » dans ma tête. Comme par hasard, en même temps que je pensais à cela, elle me demanda si j’avais besoin d’aide pour autre chose…

Je rougis légèrement à sa demande, car oui j’aurais aimé qu’elle m’aide à me situez dans le pensionnat et me dire ce que je devais faire, mais le problème c’est que ça me gêne de lui demander… D’un autre côté, si je ne lui demande pas, j’aurais encore plus l’air perdu et je vais surement devoir demander de l’aide à quelqu’un d’autre… Puis, je ne suis surement pas la seule arrivante qui ai besoin d’aide! (?) Tous ceux qui sont ici ont dû demander de l’aide pour se retrouver et savoir quoi faire à leur première journée!

*Pense : Lyloo, oublie la timidité…*

À ce moment, je senti mes joues rougir davantage. Comme c’est gênant! Mon visage devait ressembler à une tomate bien mûre à cet instant et ça me gênait davantage de savoir que l’enseignante pouvais me voir. C’est dans de telles situations que j’aimerais pouvoir être invisible… Cependant, je ne pouvais lui dire non, alors c’est en baissant la tête en espérant cacher ma rougeur et après avoir pris une bonne respiration que je pris enfin mon courage à deux mains pour lui demander son aide. Suis-je obligée? Non, mais il le faut!

- Je… Enfin… Oui! Je viens d’arriver et je ne suis pas certaine de ce que je dois faire…

J’avais dis ça si vite, je n’étais pas certaine qu’elle m’ait bien compris… Je n’avais pas vraiment envie de répété non plus à vrai dire. Une fois c’est gênant, une deuxième fois l’aurait été davantage, mais bon… En plus, je viens de me rappeler que je ne l’ais même pas remercier pour m’avoir aidé à monter ma valise. Elle doit certainement me prendre pour une impolie… Je ferais peut-être mieux de lui dire… Je pris donc une autre respiration, gardant ma tête baissée, je regardais mes pieds.

- Merci de m’avoir aidé avec ma valise.

De nouveau, j’avais parlé d’un ton rapide, mais cette fois, j’avais parlé sur un ton plutôt bas, sans le vouloir. Surement ma gêne qui en fût la cause… J’espère tout de même qu’elle ma bien compris…

Je me mordis la lèvre inférieur pour m'empêcher de rigoler. Elle était devenue rouge à la suite de ma question. J'avais donc vu juste, c'était une petite timide. Je souri lui laissa le temps qu'il lui fallait pour répondre à ma question.

- Je… Enfin… Oui! Je viens d’arriver et je ne suis pas certaine de ce que je dois faire…

Sa réponse sortit de sa bouche à toute vitesse et pas très fort. un sourire se dessina sur mon visage. Puis d'une voix presque inaudible elle me remercia de l'avoir aidé à porter sa valise. Je la trouvais mignonne et je lui dis que j'allais lui faire visiter et envoyer ses valises à sa chambre pour qu'elle soit plus tranquille. je versais une autre poignée de bille en métal au-dessus du second sac qui fut enveloppé à son tour. Puis d'un geste du bras elle s'éloignèrent rapidement vers sa chambre. Puis je reportais mon attention sur mon interlocutrice. Chandail trop large, et chapeau en jean où l'on pouvait observer deux petite bosses. D'une pichenette j'envoyai le chapeau voler en souriant

-Tu n'as plus besoin de te cacher ici tu sais, on est tous différent. Et des filles comme toi il y en a beaucoup. Tu n'es plus seule maintenant, et tu seras surprise en voyant tout ce qu'il y a ici.

Je souriais intérieurement en imaginant cette petite neko découvrant les races qu'il y avait ici a kageshiro. Puis en écartant théâtralement les bras je lui dis avec enthousiasme

-Bienvenue à Kageshiro !

Après l’avoir remercié et lui demander son aide pour mon arrivé, j’espère toujours et encore qu’elle m’a bien comprise. Si seulement je pouvais contrôler ma timidité, ça me nui plus que tout autre chose….

Cela ne prit pas grand temps avec que je remarque, par bonheur, qu’elle m’avait bien entendue, car immédiatement après cela, elle prit la parole. Le mieux était, qu’en plus de mes valises, elle acceptait de m’aider une nouvelle fois! Comment être plus contente?! Elle me dit même qu’elle allait me faire visiter le pensionnat et qu’elle allait envoyer mes valises à ma chambre. Je n’allais certainement pas refuser cela, surtout que j’ai du les trimballer avec moi toute la journée. J’étais la plus part du temps assise, car le trajet en autobus avait été long, mais je les avais tout de même! Puis, elles prennent bien de la place, ce n’est pas pour rien que j’étais coincé sur mon banc d’autobus! De plus, le mal que j’ai eu à les faire passer par les portes des autobus, m’avais presque donné envie de les laisser à l’arrêt. Donc, je ne refusai pas et c’est encore avec curiosité et stupéfaction que je regardai Othila versée, encore une fois, des billes qui semblais être de métal sur mon autre valise. Les billes, comme pour mon autre valise, l’enveloppèrent de ce que je déduis bel et bien comme du métal. Ce qui me surprit davantage! À ce moment, pleins de questions me venaient en tête. Comment faisait-elle cela? Était-se une simple illusion? Pratiquait-elle une forme de magie? Toutes sortes de questions similaires me tournaient dans la tête, mais je n’osai pas lui demander ou même faire une allusion à ce qu’elle venait de faire. Je restais silencieuse, mon regard fixé sur le « phénomène » qui se produisait devant moi. Ensuite, je vue l’enseignante faire un simple geste avec son bras et, soudainement, mes valises partirent rapidement je ne sais où, mais j’en déduis qu’elles allaient surement dans ce qui serai ma nouvelle chambre. Mes valises flottaient en l’air dans ce métal! Othila semblait faire cela comme si ce n’était rien d’anormal…

Par la suite, elle reporta son regard sur moi. J’étais encore très timide et mon visage, redevenu de couleur normal, n’affichait que le rouge de mes joues, qui se prononça un peu plus lorsqu’elle reporta son attention sur moi. J’essayai donc de me détendre en respirant doucement, mais rien à faire…

Soudainement, sans que j’eue le temps de l’arrêter, elle donna une pichenette sur mon chapeau de jeans que je n’avais toujours pas osée enlever. J’avais beau savoir que les gens qui étaient ici étaient différents, j’avais peur de ce qu’ils pourraient penser.

« Ils sont un peu comme toi Lyloo… », Avait dit celle que je voyais comme ma mère, mais j’avais tellement l’habitude de me cacher, enfin cacher ce qui faisais de moi quelqu’un de différente, que je n’osais même plus me montrer telle que j’étais en public. Même à la maison je me cachais. « C’est mieux pour toi… », Disait-elle à chaque fois que je ne me couvrais pas comme il le fallait.

La pichenette fit donc partir mon chapeau, dévoilant mes deux grandes oreilles félines bleues et blanches et j’eue même le temps de remarquer un sourire sur les lèvres de l’enseignante. Mais quand cela se produisit, je penchai la tête à nouveau couvrant mes oreilles de mes mains. Les yeux fermés, je me surpris à avoir peur. Peur de quoi? Je ne le sais pas vraiment... Peut-être ais-je peur de me dévoilé si soudainement à la vue de tous. (?) Ou peut-être ais-je peur de ce que les gens peuvent penser, ou simplement peur de leur réaction face à mon physique… (?) En fait c’est tout cela qui me fait peur… Pourquoi Othila avait-elle fait cela? Par méchanceté? Mais c’est seulement quand elle me dit que je n’avais plus besoin de me cacher, que tout le monde étaient différents, que j’ouvris mes yeux tout en relevant doucement la tête, mais je gardai mes mains sur mes oreilles. Elle continua à parler et elle me dit même qu’il y avait des filles comme moi. Comme moi?! Avec un physique similaire à celui des chats ?! En entendant cela, je fusse, non, pas seulement surprise, mais très contente! Après toutes ses années à me croire seule comme je suis, je pouvais enfin espérée rencontrer des gens comme moi! J’espérais tellement en voir de mes yeux et pouvoirs, malgré ma timidité, parlés avec ces gens… Mais une chose à la fois. Je viens d’arriver, je vais commencer par me concentrer sur ce que je dois savoir.

Malgré moi, cette nouvelle, m’ayant surprise et rendu grandement heureuse, me fit secouer la queue de joie. Toujours sous mon chandail, je préférais tout de même la garder invisible à la vue des gens. Les oreilles c’est un bon début. Je vais m’y habitué, après je verrais pour ma queue, je ne veux pas me presser. Qui sais, peut-être suis-je la seule à posséder une queue de chat en plus de mes oreilles? Je verrais bien… Ensuite, les mains toujours sur ma tête, je regardai l’enseignante, qui soudainement, écarta les bras tout en lui disant « Bienvenue à Kageshiro » d’une manière grandement expressive. Cela me fit sourire. J’étais à la fois excitée et curieuse de savoir ce qui m’attendais ici. Mais comme je dis, une chose à la fois. En premier, je vais visiter le pensionnat en compagnie de l’enseignante et je verrais bien pour la suite!

Ne sachant pas trop quoi dire et ma timidité laissant sa place à l’énervement, mes joues retrouvèrent leur petite teintes rosée habituelle. Et c’est d’un ton encore un peu timide, avec mes mains toujours sur mes oreilles et la tête un peu penché vers l’avant que je dis :

-Je suis contente d’y être!