Une aprem des plus ennuyantes (Light&Nina)

Onze heure. Un rayon de soleil me réveille et je me retourne pour ne plus être dérangée. Pas moyen. La lumière a déjà envahit la pièce. Je tire doucement la couette et me blotti complètement dans la chaleur de mon lit. Une minute passe. L'air devient irrespirable et je sors la moitié du visage. J'ouvre les yeux petit à petit. Dehors, il a l'air de faire beau. Avec un effort extrême, je me mets sur le ventre pour pouvoir regarder l'heure. Il est tard, mais je n'ai pas cours aujourd'hui. Dans la chambre, pas un bruit. Mes colocataires sont sûrement déjà parties faire un tour. Je prends mon courage à deux mains et me hisse hors du lit. Il fait un peu froid. Je passe ma main sur ma nuque. Ça fait deux semaines que je suis ici. Ma cicatrice me fait toujours un peu mal. C'est pas insupportable, mais usant. Je me lève et attrape un sac de course près de mon lit. Je sors un paquet de petits pains briochés et commence à manger. Je n'aime pas trop aller à la cafétéria, il y a toujours trop de monde. Ayant décidé de courir un peu, je me lave les dents et m'habille rapidement avec un pantalon de sport gris et mon manteau sans manche bleu ciel qui laisse apparaître un pull gris, allant avec le survêtement. J'attache mes cheveux en une couette haute en faisant attention à ce que le manteau couvre bien ma cicatrice. Je prends ensuite mon Ipod, sors en vitesse de la chambre en fermant la porte derrière moi et commence tout de suite à courir hors du pensionnat. Il fait un peu frais, mais je dois me maintenir en forme.
La musique me prends au cœur. Ce morceau, ma mère sait le jouer parfaitement. Sans aucune faute. J'adorais l'écouter jouer du piano. Maintenant, ça n'arrivera plus. Je cours sans me rendre compte de l'existence des personnes que je croise. Je cours vite. Peut-être un peu trop. Je m’essouffle trop rapidement et ressens le besoin de m'arrêter. Heureusement, j'arrive à une sorte de terrain de jeu où il y a des bancs. J'entre, toujours en courant et ralentis lorsque je m'approche d'un banc où un beau jeune homme est assit. Essoufflée, les joues roses par l'effort mais le visage blanc à cause du froid, je m'appuie contre la barrière d'à côté sans vraiment porter mon attention sur l'homme. Je ferme les yeux et me laisse porter par la musique en essayant de reprendre mon souffle.

Onze heure du matin, le soleil me tapa dans les yeux je me leva sans rien dire, puis vit ue mes colocataires étaient surement partis comme à mon habitude je resta seule... Je soupira et m'habilla me coiffa et enfin allai déjeuner car j'avais une faim de loup. J'arriva à la cantine pris un café et je me mit à une table seule en regardant par la fenêtre en buvant mon café. Le ciel était d'un bleu éclatant de bohneur ansi que le soleil qui l'accompagnait et qui brillait aux éclats... Je finis mon café et débarassa ma table puis alla dans ma chambre à nouveau pour prendre mon baladeur mp3 puis mis mes écouteurs rose comme ma cheveulure. Bref ensuite je pris ma veste et sortit dehors pour me changer les idées. Je marchai sans rien dire en écoutant une musique que j'avais composé moi même:



Puis j'arriva vers un parc de jeux, des enfants jouaient ils étaient heureux puis je vit au loin Squall avec une autre fille qui était éssouflé surement parce qu'elle à couru... Je soupira puis écouta en boucle ma musque tout en me metta sur un tourniquet et en ignorant Squall et une autre fille...

Après cinq minutes de pause, mon souffle redeviens normal. Ayant toujours chaud, je pose mon manteau sur la barrière et cours vers le terrain d'athlétisme où je prévois de courir encore un peu. Je décide de ranger mon Ipod dans la poche de mon pantalon, car j'ai envie de réfléchir, et pour cela, je préfère les sons autour de moi. Sur mon chemin, je croise une jeune femme au regard perçant et aux cheveux... rose clair. Décidément, je n'ai pas fini de voir des choses étranges, dans ce pays. Mais ne soyons pas trop sévère. Moi aussi je suis bizarre. Il suffit de me regarder dans les yeux pour s'en rendre compte. Sans me retourner, ce serait impoli, j’atteins le terrain.

Cela fait tellement longtemps que je n'ai pas fait de sport que je sens déjà mes muscles faiblir. À chaque pas, je sens que l'effort se fait plus difficile. À chaque souffle, je sens l'air froid entrer dans mes poumons. Le froid. Quelque chose de très commun dans mon pays, la Russie. Pourtant, je n'ai pas l'impression d'être moins sensible à la température que les gens d'ici. Peut-être que ce sera moins difficile de s'adapter, finalement. Mon esprit divague et se perd dans les souvenirs de mon enfance. Mes anniversaires, mes amis, ma famille, les Noëls... Les expériences. Les larmes me montent aux yeux et ma vision s'embue. Allons. Il ne faut plus y penser. C'est finit, maintenant. Et ils ne me retrouveront jamais. Et même si c'était le cas, cette école est sensée m'aider à maîtriser mes pouvoirs, à mieux les utiliser. Tiens. En parlant de ça. Je n'ai jamais essayé d'utiliser la force de mes jambes...

Cette fois-ci, j'accélère la cadence et de la force de mes muscles, je bondis en avant. Un bond de 2 mètres. J’atterris sur mes pieds, mais l'effort ayant affaibli mes jambes, je m'écroule lourdement par terre et roule un peu sur le côté. Woa. Quelle sensation ! Pendant quelques millièmes de secondes, j'ai eu l'impression de voler. Sans attendre, je me relève et regarde autour de moi pour voir si quelqu'un m'a vue. Bon. Apparemment non. Ou alors ils font semblant... Deux mètres. Pas trop mal, quand même. Avec un peu d'entraînement, je peux sûrement faire mieux. Le soucis, c'est l’atterrissage...

Ne voulant pas attirer l'attention, je reprends ma course en réfléchissant à une méthode pour ne pas tomber après un saut.