Arrivée au pensionnat

Lara Croft, si c'est excitant, j'en suis. On m'avait parlé maintes et maintes fois de ce pensionnat qui déjà de l'extérieur semblait plutôt charmant et paisible.

La rosée du matin sur l'herbe haute carresse doucement mes pares-bottes et mes molets, non couverts par mon short.

Le soleil se lève. Mes yeux commencent à se faire à la lumière du jour.

Je pousse l'énorme portail noir, contrastant énormément avec les couleurs chaudes émises par la lumière du soleil.

Je descend dans l'allée menant à la porte du pensionnat. Il est très tot. Peut-être 6 ou 7 heures du matin, je ne sais pas. J'ai traversé la forêt toute la nuit. J'ai l'habitude.

J'entre dans le pensionnat, dans une magnifique pièce qui sert de hall. Il n'y a personne, j'ai beau regarder à droite, puis à gauche, il n'y a personne. J'ose m'aventurer légèrement dans les encadrements des couloirs. Je rebrousse chemin ne voyant toujours personne.

J'ai hâte de voir cette jeune femme... Pandora... de vagues connaissances de la famille m'ont parlé de cette jeune femme qui "pourrait m'interresser".

Mais je ne viens pas pour cela, je suis dans ce pensionnat avant tout pour entretenir ma culture.

Je rebrousse donc chemin et retombe sur le hall. Je suis vraiment soulagée d'être enfin arrivée. Le sac à dos que je porte commençait à peser sur mes épaules.

Je décide de m'assoir dans un fauteuil. Tout el monde doit être entrain de dormir et je n'ai pas de chambre.

J'étais toujours plongé dans mon magasine lorsque...

- Bonjour Mademoiselle Lara Croft...
Je n'ai pas non plus de chambre...
Ne vous inquiétez pas, je ne suis pas méchant

Ceux sont les quelques mots qui me chatouillèrent les tympans.

Lara, d'un ton aussi aristocrate que ses origines répondit....

-Bonjour. Il y a pas beaucoup d'monde à cette heure ci.

je fus légèrement secouée. Comment sait-il que je n'ai pas de chambre ?

-....heum vous n'avez pas de chambre...."non plus ?"

J'ai posé mon magasine et croisé mes jambes et mes bras. Ma mannie de lever un de mes sourcils lorsque je me méfie de quelqu'un oppère. Je fixe à présent ce jeune homme d'un regard de fer.



Ce jeune homme portais une veste bleu et de banales converses noires?

Cet homme me souris. J'apperçois dans ses yeux comme un certain amusement.

- Ne vous méfiez pas, me dit-il.

Il m'indiqua alors qu'il n'était qu'un neko et qu'il se prénommait Dimitris Rechel.
Il s'excusa de sa tenue. Il se lève lentement, calmement et m'apparta.

-Je n'ai pas de chambre, et vous non plus si je ne m'abuse ?

Mes sourcils sont désormais froncés. Il s'approche de moi. Il précisa qu'il était le futur professeur d'art plastique et me tendit la main. Mon dos se raidit et mon visage se décontracta. Etant pilleuse de tombe, j'ai du maintes et maintes fois m'emparer d'anciens artefacts et de quelques pièces d'arts inestimables. Peut-être n'est-il pas contre mes... méthodes de travail.

Je tends la main et lui serre franchement la sienne.

-Enchanté monsieur Rechel. Vous avez entendu parler de moi dans Arts & Archeology magazine je suppose. A moins que ce ne soit dans les inter-TVnews ?

En réalité cette question fut un peu stupide. Toute personne un temps soit peu interressé aux arts, à l'archeologie ou même aux actualité doit avoir probablement entendu parler de moi.

Je me demande, serais-t-il entrain de lire dans mes pensées. Je me sens observée de partout. J'ai l'habitude, avec un corps pareil. Mais je me sens épiée dans ma tête... j'essai de penser au moins de choses possibles et me répète dans ma tête qu'une seule chose...

["tais-toi ! Tais-toi ! Surtout tais-toi !]

Je suis assez génée de ça, voire même....inquiète.
Je perds la tête ?

Le professeur - ironie du sort, plus jeune que moi, moi qui avait toujours voulu enseigner l'archéologie - me fixait en souriant.

Il va faire quelque chose pour nos chambres ?

-Et qu'allez vous faire pour ça ?

Je le dévisageait en plissant les yeux et en inclinant la tête en avant. Mes yeux fusillent les siens.

Je ne le laisse pas répondre.

-Et pourquoi avoir ris si fort ?

Je fouille dans mon sac, celui découvert en Egypte, j'avais 16 ans, dérobé à un squelette empalé sur un pic...il n'en avait plus besoin.

Je n'en sors rien, le referme et le pose sur le fauteuil à mes côtés.

Je replonge mes yeux dans les siens.

Monsieur RECHEL a réussi à nous dégoter nos chambres respectives.
Son sourire a disparu. Il a l'air de comprendre désormais que je ne supporte pas l'irrespect.

Nous attendons cette dame. Elle semble avoir les pass de nos chambres. Je ne sais toujours pas laquelle on m'a assignée.

J'espère toujours rencontrer cette fameuse Pandora.

Il me sourit de nouveau. Serait-il entrain d'essayer de se racheter?

Je pose machinalement mes mains sur mes holsters (=étuis à pistolets) et avec mes doigts fais des pulsations...pour patienter.

Il a l'air de me regarder faire ce geste. Est-il inquiet ?

Cet homme là, n'a pas l'air en revanche de beaucoup m'apprécier. Pourquoi ? Allez savoir.

Je tiens simplement à mettre les choses au point... à lui remonter les bretelles pour partir sur de "nouvelles bases".

-Sachez que je ne tolère pas l'irrespect...vous m'avez entendu ? Retenez le bien. Je n'aimerais pas avoir à vous nettoyer les oreilles à la soude. Repartons sur de bonnes bases.
Qui est cette personne que vous avez réveillée ?

Cet homme vient de m'apostropher d'une manière singulière que je déplore.
Visiblement, cet homme ne me connait pas. Il parle de quelqu'un de coincé ?

Il va en avoir...

La pression commence sérieusement à monter en moi.

Traiter Lara Croft de la sorte, c'est s'aventurer dans une jungle très dure à en ressortir et dans laquelle se trouve maintes et maintes pièges.

[damn'it !]

Cet homme désormais me tourne le dos. Dans un accès de colère... un geste de menace ultime... je mime un tir en pleine tête...

J'ai récupéré mon pass et espère sincèrement rencontrer des gens moins...
comment dire ? moins... pas mon genre de fréquentations.

Je monte les escaliers et arrive devant la porte de ma chambre.